mardi 24 décembre 2013

Lettre au Père Noël...


Cher Père Noël,

D'abord, je voudrais te souhaiter un joyeux Noël.
Cette année, j'ai été très sage. Bon d'accord, j'ai été parfois impertinent en écrivant des vilaines choses sur mon blog. Je me suis rendu compte que cela a énervé beaucoup trop de monde. Je te promets que je ne le ferai plus...
Alors, pour ce Noël, tu peux m'apporter plein de cadeaux. Voici ma liste : 
• finir la bande cyclable rue Chanzy
• rétablir les arceaux place des Jacobins pour garer nos vélos (c'est un cadeau pas cher : 4 boulons suffisent, pas besoin d'élargir les rampes d'accès...)
• rétablir les arceaux place de la Préfecture (pas besoin d'abattre des tilleuls pour ça)
• établir une bande cyclable continue pour aller à Antarès et à la MMarena en supprimant les 6 places de parking automobile de l'avenue Georges Durand
• pendant les travaux du tramway qui vont encore durer 10 mois, établir une réelle sécurité pour les vélos qui remontent l'avenue de Paderborn et la rue des Maillets
• enlever les chicanes sur le chemin de halage, permettre la traversée du parc des Gentianes et prolonger la piste jusqu'aux moulins de Saint-Georges.
• Mettre des arceaux protégés de la pluie à toutes les nouvelles stations de la ligne 2 du tramway.
• abaisser les bateaux des accès à la passerelle d'enfer
• s'engager dans une politique de pistes cyclables reliant les communes de Le Mans-Métropole à la ville-centre (en particulier pour La Chapelle-Saint-Aubin)
• arrêter le tape-à-l'oeil et entamer une réelle politique de contre-sens cyclables et de tourne-à-droite
• sécuriser le parking vélo souterrain de la gare Nord vandalisé récemment
• agrandir les parkings vélos de la gare nord
• étendre le parc de vélos à assistance électrique de la SETRAM ou mieux, comme les villes d'Aix les Bains, Arcachon, Bagneux, Besançon, Blois, Bordeaux, Chambéry, Clamard, Colmar, Epernay, Fontenay-aux-Roses, Les Herbiers, Lyon, Malakoff, Mende, Nancy, Nantes, Nice Paris Plaine de l’Ain, Rouen, Sceaux, Sète, Toulouse, Tours, Vannes et Villeneuve-lès-Avignon, subventionner l'achat de vélos à assistance électrique.
Cher Père Noël, je tiens particulièrement à te remercier d'être intervenu avec un peu d'avance auprès de notre maire pour que la ville du Mans ré-adhère enfin à l'association des villes cyclables. 
Tu le sais, l'utilisation de vélos dans nos déplacements urbains contribuera aussi à améliorer la qualité de l'air dans notre ville qui, comme tu le sais, a été gravement pollué récemment.
Et puis, puisque nous allons entrer bientôt dans une année électorale.... si tu pouvais donc, cher Père Noël, rappeler à tous les futurs candidats que les cyclistes sont aussi des électeurs.

jeudi 19 décembre 2013

Oui, il y a eu pollution de l'air !


Certaines personnes ont émis des doutes sur l'existence d'une pollution de l'air dans notre ville la semaine dernière. Interpellé en conseil municipal mercredi, le maire a remis en question l'existence même de cette pollution.
Étant absent à ce moment du conseil pour une visite de sécurité au Palais des Congrès, je n'ai pu l'entendre mais ses propos m'ont été rapportés et j'aurais bien aimé que les élus écologistes présents soient un peu plus combatifs sur le sujet.
Voici quelques preuves.
La première est dans le graphique ci-dessous (vous pouvez cliquer dessus pour l'agrandir).

Les mesures ci-dessus ont été faites par un capteur situé dans le quartier des Sources. La courbe qui mesure la teneur en particules fines de l'air respiré par les Mancelles et Manceaux est éloquente : les 10, 11, 12, 13 et 14 décembre, les seuils d'information (entre 50 et 80 microgramme par mont été atteints et...largement) et pire, le seuil de 80 a été dépassé deux fois avec une pointe incroyable le 13 décembre à plus de 200 !
Pas de pollution de l'air au Mans ? Et cette alerte sur le site d'Air Pays de la Loire ?
Pas de pollution de l'air au Mans ? Et ce communiqué de la Préfecture de la Sarthe (on peut cliquer pour l'agrandir) ?
Les quotidiens locaux ont, d'ailleurs, fait un boulot remarquable en relayant systématiquement les informations données par Air Pays de la Loire. Par exemple, le Maine-Libre : c'est ICI ou encore .
J'ai signalé également cette pollution de l'air sur mon compte facebook et une infirmière a immédiatement réagi : «  moi infirmière , je remarque depuis trois jours chez les personnes deja fragiles au niveau respiratoire des gênes importantes !!! »
Les particules respirées sont dangereuses car elles pénètrent dans les voies respiratoires, créant des problèmes de toux, d'essoufflement et de maux de gorge chez les personnes les plus fragiles: enfants, personnes âgées, malades du coeur et des voies respiratoires, et femmes enceintes.  Cette pollution est dangereuse, avec des effets à long terme : aggravation de l'asthme, diminution de la fonction respiratoire, cancer du poumon, maladies vasculaires. Les particules fines (diamètre inférieur à 2,5) ont, d'ailleurs,été classées cancérigènes par l'Organisation Mondiale de la Santé (c'est ICI).
Certains remettraient en cause l'aspect scientifique de ces mesures...
Ces mesures sont effectuées par l'organisme Air Pays de la Loire (le site c'est ICI). Cet organisme regroupe quatre collèges : état, collectivités locales, monde industriel et associations environnementales. Notre collectivité a toujours refusé d'en faire partie malgré mes demandes réitérées (je n'ai jamais trop compris pourquoi alors que toutes les « grosses » collectivités ligériennes en font partie). Notre ville  verse une subvention de 31 260 € à Air Pays de la Loire, ce qui nous permet de profiter de ces mesures. Être membre de l'organisation Air Pays de la Loire (un peu plus cher...) montrerait que notre collectivité a pris la mesure de la dangerosité de la pollution de l'air pour la santé des Mancelles et des Manceaux et permettrait de profiter de toutes les prestations de cet organisme.
Alors, certes la Préfecture de la Sarthe a fait une petite partie de son travail en interdisant de brûler les déchets verts (facile à respecter), mais on aurait dû voir des mesures plus contraignantes en matière de circulation (en particulier, des véhicules diesel) et de l'utilisation des chauffages bois (beaucoup plus difficile à faire accepter).
Pour terminer, notre ville a signé récemment un contrat local de santé où elle affirme certaines priorités : lutte contre les addictions, problématiques de santé mentale, nutrition, accès aux droits et aux soins.
N'y aurait-il pas été important d'y ajouter la lutte contre les pollutions de l'air ? N'est-ce pas aussi un problème de santé ?

vendredi 13 décembre 2013

Précisions...


Les réactions à ma démission d'Europe-Écologie Les Verts ont été nombreuses. Beaucoup de messages de compréhension et aussi de soutien. Merci à toutes celles et tous ceux qui se sont manifestés. Cela fait chaud au cœur car quitter un parti auquel on a beaucoup donné est loin d'être facile, je peux le garantir.
Finalement, les messages les plus virulents, et je m'en doutais, sont venus de mes anciens amis et surtout, anciennes amies. Celles-là même qui, souvent, se plaignaient de la violence de certains mails. Je les laisse à la relecture des leurs. D'autres parlent de trahison, de tir dans le dos et tentent de me prêter des intentions que je n'ai jamais eues.
Certains n'ont pas beaucoup apprécié que je dévoile le petit nombre de celles et ceux qui ont choisi de s'engager derrière le Parti Socialiste un soir de septembre... D'autres n'ont pas apprécié que je révèle des points de négociation mais qu'ils sachent que ces secrets bien gardés m'ont été révélés par un élu socialiste... Chez eux, visiblement, l'information circule.
• Accusation aussi de ne pas assister aux réunions sans trop savoir qu'un adjoint à la démocratie participative travaille essentiellement le soir quand les Mancelles et les Manceaux rentrent du travail et acceptent de donner un peu de leur temps pour animer les conseils de quartiers. Ça, on le sait quand on participe à la vie démocratique de sa ville et que l'on se frotte aux réactions de ses concitoyens. Trop facile de rester dans sa tour d'ivoire régionale. La politique, ce n'est pas seulement réagir à la lecture des quotidiens locaux et rédiger des communiqués, c'est aussi d'aller écouter ses concitoyens.
• Accusation de cracher dans la soupe... et, évidemment, de faire le jeu de la droite.
Que l'on se méprenne pas, le bilan de notre municipalité est bon. Comment dire le contraire à quelques mois de l'inauguration d'une deuxième ligne de tram et du futur espace culturel des Quinconces et des nouvelles places des Jacobins et du Jet d'Eau ?
Ce que j'ai dit, c'est que notre bilan à nous, élus écologistes (et je me mets bien sûr dedans) est loin d'être bon parce que nous n'avons pas su infléchir certaines décisions vers plus d'écologie dans la politique municipale. C'était la signification du «bilan non gratifiant » de ma lettre de démission.
J'y avançais pour le démontrer 3 exemples emblématiques qui faisaient partie de nos objectifs en 2008 : boulevard nature, politique vélo et bio dans les cantines. Force est de constater que le compte n'y est pas.
• Bio dans les cantines : contrairement à ce que dit le communiqué des élus EÉLV après mon départ, aujourd'hui, seuls yaourt, lentilles et crudités sont bios. On est très loin des 20%  ! 
• Boulevard Nature : nous n'en sommes pas à la moitié et le projet initial est bien oublié : ainsi sur le chemin de Sargé vers Yvré-l'Évêque, on y croise des tracteurs ! Dix ans que le projet a été lancé et que les Mancelles et Manceaux attendent !
• Politique vélo : Le Mans est une des rares villes à ne pas adhérer à l'association des villes cyclables.. L'ingénieur chargé du vélo n'a jamais été remplacé. Conséquence : aucune piste pour lier le centre du Mans aux autres communes de Le Mans-Métropole.
La responsabilité des élus Verts est grande car nous n'avons jamais su créer un rapport de force pour avancer. Bien au contraire, nous avons baissé la tête. L'union est un combat, surtout quand on est minoritaire. Certains d'entre nous l'ont trop vite oublié, se confortant trop facilement dans un rôle de godillots. J'ai essayé de temps en temps à travers ce blog d'assumer des différences et dire des désaccords. Je ne compte plus engueulades, remontrances que j'ai pu subir, et beaucoup d'entre elles venaient même de mon propre camp.
Certains élus écologistes affirment que notre bilan est excellent. OK. Alors, dites-moi pourquoi refusent-ils d'aller faire juger ce bilan par les Mancelles et Manceaux ? Ce sont elles et eux seuls qui en ont le pouvoir, non ? Auraient-ils peur d'être désavoués ?
Je souhaitais partir en liste autonome au premier tour car cela nous aurait permis d'exposer nos propositions dans tous les domaines et ne pas se contenter de faire du vent, comme nous l'avons fait trop souvent, avec des propositions séduisantes certes, mais malheureusement restées lettres mortes. Les mesures sont effectivement belles tant qu'elles restent sur le papier... elles ne coûtent rien ! Certain s'en contente, pas moi !
Et c'est ainsi que la majorité de présents représentés, un soir de Septembre, (18 pour et 4 contre) a choisi de suivre le Parti Socialiste au premier tour, préférant le confort des voix socialistes. Peut-on parler de choix démocratique quand si peu d'adhérents qui restent se sont exprimés ? Majoritaire, bien sûr. Démocratique, c'est autre chose. 
Que l'on ne me fasse pas dire non plus ce que je n'ai jamais dit : je n'ai jamais remis en cause une union avec le Parti Socialiste car pour moi, une chose est sûre : il est hors de question que la ville retombe entre les mains de la droite.
Une liste écologiste autonome aurait permis de mener une campagne dynamique autour de nos idées, de mesurer notre audience, de faire figurer  fortement nos valeurs écolos dans la négociation de deuxième tour. Je rappelle à celles et ceux qui affirment que nous n'en avions pas les forces que les candidats Europe-Écologie lors des cantonales de mars 2011 rassemblèrent plus de 13% sur les 5 cantons renouvelables (soit la moitié des électeurs de la ville). C'est d'ailleurs cette stratégie, préconisée par les instances nationales d'Europe-Écologie-Les Verts, qui a été choisie dans la  grande majorité des villes de plus de 100 000 habitants.
Oui, mais voilà, en négociant au deuxième tour, le nombre de postes en délégation risquait de ne pas être le même... C'est ce qu'il m'a été répondu lors du débat d'alors. Alors de vouloir jouer maintenant aux moralisateurs politiques a tendance à me faire sourire.

lundi 9 décembre 2013

Voilà, c'est fini...


J‘ai pris la décision de quitter Europe-Écologie-Les Verts.
Ma décision résulte de deux constats : l’un national, l’autre local.
Dès le départ, je me suis montré critique de notre participation gouvernementale. Je me suis fait une raison en espérant que l’accord signé entre Europe-Écologie Les Verts et le Parti Socialiste permettrait d’aller vers une société plus sociale et plus écologique, mais force est de constater qu’aujourd’hui  pratiquement aucun des termes de cet accord n’a été respecté.
Bien au contraire, les mesures  gouvernementales prises ne s’inscrivent que dans un cadre de croissance et malheureusement aussi, d’une idéologie sécuritaire. Pour mémoire le cadeau de 20 milliards fait aux entreprises, et ceci au détriment des ménages et des collectivités locales. Pour mémoire encore, le soutien aux grands projets inutiles, le nucléaire, la politique agricole ; le renoncement à l’écotaxe, les expulsions de Roms, …
Qu’en est-il du droit de vote des étrangers, de la réforme territoriale, de la loi contre les cumuls des mandats, de la proportionnelle ? Où est passé le budget du Ministère de l’Écologie ?  
La suppression des niches fiscales concernant les transports, le diesel, l’agriculture et  les pesticides est toujours au point mort et pourtant leur impact sur l’environnement comme sur la santé est catastrophique.
Je n‘accepte plus ce qui ne correspond pas au projet autrefois  porté par ce qui était « mon » parti.  J’ai attendu et espéré que le congrès de Caen apporte  une rupture avec cette orientation politique-là. Il n’en a rien été et je me suis rendu compte que, plus que jamais, Europe Écologie-Les Verts, pour conserver ses postes, serait systématiquement solidaire des décisions prises par ce gouvernement quelles qu’elles soient.
 Localement, je ne m’en suis jamais caché, j’ai défendu le principe d’une liste autonome d’Europe Écologie-Les Verts au premier tour des élections municipales pour lesquelles j’avais publiquement annoncé dès le mois de juin 2013 que je n’étais pas candidat.
Constatant, pour la ville, un bilan écologique assez peu gratifiant (comme, par exemple, sur les dossiers aussi emblématiques que la politique vélo, le bio dans les cantines, l’extension du boulevard nature,  la prise en charge de la pollution de l’air,…), il me semblait essentiel de réaffirmer un certain nombre de fondamentaux.  D’autre part, cette autonomie permettait de présenter – et n’est-ce pas la fonction même d’un parti politique ?- notre programme aux Mancelles et aux Manceaux. Puis, de mesurer réellement par les urnes le bilan des élus Verts. Et une fois mesuré le poids des écologistes, il était bien temps ensuite de négocier un accord de deuxième tour avec le Parti Socialiste.
Ce positionnement de liste autonome, conforme aux préconisations nationales pour les villes de plus de 100 000 habitants,  aurait permis de créer une dynamique autour d’idées novatrices, écologiques, et généreuses. Ce n’est pas en soumettant cette proposition aux adhérents et aux sympathisants un 26 août qu’on crée les conditions de sa réussite.
 Sans surprise, les 22 présents de l’assemblée générale de fin septembre ont  choisi de se raccrocher à la proposition d’une liste commune avec le Parti Socialiste qui offrait le même nombre d’élus et de délégations que dans la municipalité précédente.
Je suis alors devenu minoritaire dans mon parti et j’ai découvert la « placardisation » : filtrage des informations, volées de bois « vert  », anathèmes, bref… une poussée vers la sortie. Comme au niveau national, une « firme » locale s’est créée où la caporalisation occulte le débat d’idées. Un seul objectif : les postes et si possible, les plus prestigieux : première adjointe, culture, etc. 
Pour moi, une cure d’humilité s’imposerait : en dix ans, le nombre de Verts a fondu sur la ville du Mans entre démissions et non-réadhésions, c’est le moins que l’on puisse dire.
Ce n’est pas ma conception de la politique et je n’ai pas choisi les Verts voici 14 ans pour me condamner à n’être qu’un supplétif du Parti socialiste. 
Oubliés le temps d’un parti vivant, le temps de débats d’assemblées générales longs, animés mais fructueux, le temps des mobilisations fortes sur le terrain, le temps des espérances suscitées par nos premiers succès électoraux, le temps de la militance sur le terrain… Où est passé ce parti lanceur d’idées ? Je constate qu’aujourd’hui  il est devenu un parti comme les autres sclérosé par sa stratégie d’alliance. Nos électeurs s’y reconnaissent-ils ? 
Je crains que l’avenir ne soit amer et que ne soit venu le temps de la PRGisation.
Je crois trop en l’écologie politique pour accepter cette situation.  Je choisirai donc d’autres combats pour tenter de la faire avancer

Yves OLLIVIER
Le Mans, le 9 décembre 2013.

mercredi 4 décembre 2013

1000 places de parking, et moi, et moi...


Mille places de stationnement pour l'automobile entre le parking des Jacobins et le nouveau parking des Quinconces. On s'y précipite, et... gros bug... les véhicules ne peuvent pas accéder aux 2ème et 3ème sous-sols de celui des Quinconces, faute d'une rampe trop étroite..
On mobilise alors toutes les forces vives, on communique un maximum et ouf... tout est bien qui finit bien : les 600 places du nouveau parking sont accessibles depuis jeudi dernier pour les achats de Noël en centre ville.
Soucieux d'encourager les commerçants du Centre Ville, j'ai donc pris mon vélo pour effectuer quelques achats dans le quartier des Jacobins. Rendez-vous à mon parking habituel rue des Jacobins derrière la Taverne... Plus d'arceaux !
Un petit coup d'œil en face, côté entrée C&A... toujours rien !
Qu'importe, je vais aller me garer côté avenue Mendès-France, perdu....
Pas grave, je vais aller retrouver les arceaux de l'entrée de l'avenue de Paderborn...
Perdu encore. Dernière solution : les quelques arceaux de la piscine Pierre de Coubertin :
Ouf ! Ils sont encore là ! Mais leur accès est rendu très difficile à cause d'un véhicule...  pas n'importe lequel toutefois : un véhicule électrique...
Et l'adjoint dépité reprend sa route vers le quartier des Maillets... en espérant des jours meilleurs pour le cycliste qu'il est. Il espère aussi que la Mère Noël n'aura pas eu la mauvaise idée d'offrir à son chéri une bicyclette toute neuve pour faire ses livraisons !