lundi 30 septembre 2013

Un train peut en cacher un autre...


Samedi dernier, une vingtaine de wagons sans motrice se sont mis en branle sans raison (problème de frein ?) et a défoncé le heurtoir en bout de ligne. Le premier wagon a déraillé sur vingt mètres et a fini sa course au passage à niveau du pont de la Foucaudière.

Photo Denis Lambert (Le Maine-Libre)
Tout le monde s'est félicité que cet incident n'ait pas eu de conséquences graves et a souligné la célérité des cheminots à remettre les choses en place. Sauf que... le 16 janvier dernier, exactement au même endroit, stationnait un convoi de déchets nucléaires (c'est ICI). Que se serait-il passé si.... ?
Je n'ai pas oublié les sourires narquois de certains conseillers municipaux lors du débat sur le vœu que j'avais proposé afin qu'au moins le maire et les services de sécurité soient, a minima, informés du passage de convois de déchets nucléaires dans notre ville. Je n'ai pas oublié non plus les sarcasmes quant au discours de « l'écolo alarmiste » qui crie au loup pour le moindre petit rien et que, de toutes façons, il valait mieux que ce soit la SNCF qui se charge du transport pour plus de sécurité...
Les partisans de l'énergie nucléaire ne cessent de proclamer que Fukushima n'est pas une catastrophe nucléaire, mais tout simplement un tremblement de terre, suivi d'un tsunami et de la faute à pas de chance.
Mais, avec cet exemple, chacun sait que l'enchaînement des faits et circonstances -si improbables soient-ils- peut entraîner des catastrophes majeures. Essayons de ne pas l'oublier !

vendredi 27 septembre 2013

Au sujet du départ de Noël Mamère...


Difficile de se déconnecter complètement de l'actualité, même pendant quelques jours de vacances. Les événements se sont succédé à la vitesse grand V dans la nomenklatura Verte.
En lisant le Journal du Dimanche, il y a une semaine, j'apprenais, comme beaucoup de militants, que l'on avait indiqué à notre secrétaire national, Pascal Durand, la porte de sortie et que quatre prétendants s'étaient déclarés. Trois jours plus tard, j'apprenais le nom de notre nouvelle secrétaire nationale en lisant l'Express et j'arrivais à me demander si en lisant Libération le lendemain, je n'allais pas apprendre son score pour cette nouvelle élection. Dire que certains parlent de « faire la politique autrement » !
Comme je l'ai dit dans une chronique plus ancienne, j'étais complètement en phase avec ce coup de gueule de Pascal Durand : il était essentiel, à un moment, que quelqu'un s'élève contre les renoncements successifs de ce gouvernement et qui mieux que lui pouvait le faire ?
Sauf que, bien sûr, cela a dérangé nos deux ministres et la quarantaine de parlementaires. François Hollande a réclamé sa tête :  exit Pascal Durand. Notre pseudo-cadre sarthois l'enterre définitivement : « Il sera sûrement plus utile à l'écologie s'il est candidat aux élections européennes. Chef de parti, ce n'est pas forcément son truc. »
Noël Mamère, très critique déjà sur notre participation gouvernementale, n'a guère apprécié cette méthode et a préféré quitter le navire. Nous perdons là une des voix fortes de l'écologie politique et je le regrette vivement. Combien de fois avons pu dire en l'écoutant : « Bravo Noël ! ».
Sauf que tout à coup, il devient persona non grata : « Je ne suis pas étonnée, Noël a toujours été un franc-tireur, friand de dénonciations véhémentes, de formules choc, mais il a eu du mal à travailler au sein d'un collectif ».
Un trait sur ce qu'il dénonce : ce parti où il ne se reconnaît plus, ce parti qui avale couleuvre sur couleuvre afin que quelques uns gardent leurs petites places au chaud, qu'elles soient dans les ministères ou dans les parlements.
Comment ne pas être d'accord avec Noël quand on apprend que le budget du Ministère de l'Écologie est en baisse de 7% ? Arriverons-nous au paradoxe de voir des députés Verts voter un budget où l'écologie est considérée comme part négligeable ?
Comment ne pas être d'accord avec Noël quand, au moment même où les parlementaires Europe-Écologie Les Verts se réunissent à Angers, à deux pas de Notre-Dame-des-Landes, Philippe Martin, ministre de l'Écologie, celui-là même qui avait été reçu avec force embrassades aux Journées d'Été, déclare : « Je pense qu’à l’issue des consultations qui ont lieu actuellement, c’est un équipement qui devra se faire » ?
Comment ne pas être d'accord avec Noël quand Manuel Valls se lance dans une diatribe raciste contre les Roms ? Effectivement Cécile Duflot s'est élevée contre cette déclaration, mais immédiatement taclée par Najat Vallaud-Belkacem qui a affirmé que Manuel Valls avait le soutien du gouvernement !
Car aujourd'hui, le problème est bien là : faut-il rester dans un gouvernement qui nie tous les jours notre engagement écologiste et notre idéal de gauche ? Pour moi, la réponse est claire, c'est NON !
Et j'ai, comme Noël, d'autant plus de mal à accepter les méthodes mises en place par cette nomenklatura, « la firme » comme l'appelle Noël.
Heureusement, des voix commencent à s'élever dans le parti : J.Dessessard, S. Coronado, J. Muller et plein d'autres. Espérons que le congrès de Caen de fin novembre remettra notre parti sur d'autres rails afin qu'il redevienne ce qu'il a été quand je l'ai choisi il y a 15 ans : celui qui faisait de la politique autrement.

vendredi 20 septembre 2013

Non, Pascal, t'es pas tout seul....



« Non, Pascal, t'es pas tout seul.... »
 « Mais tu fais honte à voir
Les gens se paient not’ tête
Foutons l’camp de c’trottoir... »

Oui, nous sommes de plus en plus d'écolos à constater et à souffrir de voir les renoncements successifs de ce gouvernement dont nous sommes toujours membres. Ou encore de voir comment F. Hollande et J.M. Ayrault traitent l'accord signé entre Parti Socialiste et Europe-Écologie Les Verts. Encore dernièrement :
• On se veut le chantre de l'agro-écologie et, en même temps, on permet l'ouverture des porcheries industrielles de 400 à 2000 bêtes sans autorisation ni enquête d'utilité publique...
• On annonce la fermeture de Fessenheim en 2016 et on investit 20 à 30 millions dans des travaux qui annoncent mal une fermeture.
• On annonce le lissage du prix du diesel sur le prix du l'essence et on renonce malgré les promesses du ministre socialiste de l'écologie, Philippe Martin, aux Journées d'Été de Marseille. Et les 15 000 morts dûs à l'émission de particules fines ?
Trop, c'est trop et Pascal Durand, notre secrétaire national, a eu raison de le pousser son coup de gueule.... Ma première réaction a été de dire : « Enfin ! » et je me fous de savoir si Pascal Durand en avait le droit, si c'était dans les règles du parti... Je m'en fous !
Qu'est-ce qui est le plus important ? Le « centralisme démocratique » ou le vrai coup de gueule d'un écolo devant tant de renoncements ?
Ce coup de gueule, d'après ce que l'on sait, a vraiment dérangé nos deux ministres, la cinquantaine de nos parlementaires et la nomenklatura qui tourne autour. Et classique, cette nomenkatura va démolir le secrétaire national dans la presse : « Son discours de samedi, ce fut une goutte d’eau qui a entraîné une perte de confiance. Pascal n’est plus en situation de conduire un large rassemblement à vocation majoritaire. » (C'est ICI). Et, bien sûr, ce cadre sarthois, qui n'est jamais le dernier à condamner les expressions personnelles,  est bien sûr mandaté par sa base (j'en suis) pour tenir ce genre de discours.
Mais tout cela ne suffit pas : le grand frère socialiste s'en mêle ! Jean-Marc Ayrault : « Il n'est pas possible de travailler avec des gens comme lui ! » (c'est ). Ben voyons, pourquoi ne pas proposer, pour le prochain congrès, que le premier ministre vienne à Caen avec trois, quatre ministres -  surtout ne pas oublier d'inviter Manuel Valls - pour désigner notre futur secrétaire national ? Je ne me fais plus, en effet, aucune illusion sur l'avenir de notre secrétaire national.
Ma délégation d'adjoint m'amène très souvent sur le terrain et donc, à entendre moqueries et sarcasmes sur les positions de notre parti. Notre parti est en train de perdre son âme et, j'en ai peur, ses sympathisants. Je n'oublie pas, non plus, que ce sont nos électeurs.

mercredi 18 septembre 2013

Tout ça c'est de la fiction, bien sûr !


La presse écrite ne va pas très bien et donc, le syndicat des Éditeurs de Presse a décidé d'augmenter le prix des quotidiens de 10 centimes.
 Suite à cela, « ConsomÉchos », journal très respecté, a réalisé une enquête comme en témoigne son site ci-dessous :


Quelle désagréable surprise de voir les deux quotidiens locaux dont je suis fidèle lecteur figurer sur le podium des plus fortes hausses !


Mais quelle  satisfaction de constater que mes deux quotidiens restent  les moins chers du marché ! Ouf ! Je vais encore pouvoir me plonger dans leurs informations lors de mon café matinal... Comme quoi, et là c'est le matheux qui parle, un pourcentage d'augmentation n'a de sens que rapporté au prix de départ.
Au fait, toute ressemblance avec un débat sur l'augmentation des impôts locaux dans notre ville ne serait absolument pas fortuite !

dimanche 15 septembre 2013

鈴鹿ようこそ (Bienvenue Suzuka)


Pendant trois jours, la ville du Mans a accueilli une importante délégation de notre ville amie de Suzuka conduite par sa jeune maire, Mme Noriko Suematsu.


Nos deux villes ne sont pas jumelées, mais liées par un pacte d'amitié et de coopération signé en 1990 par  Robert Jarry. Le Japon étant à l'honneur de la foire des Quatre Jours, l'occasion était trop belle de réactualiser le pacte entre nos deux villes.


L'automobile a été le dénominateur commun entre Suzuka et Le Mans. Suzuka, en effet, possède un circuit de formule 1  et une usine Honda importante.
Difficile aussi en recevant nos amis japonais de ne pas évoquer le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima. Ce que je me suis efforcé de faire pendant ces deux jours, mais la communication était pour le moins difficile avec nos hôtes. La langue est une barrière presque insurmontable même si, le traducteur Google sur les portables a un peu aidé.


De plus, on sent que le tsunami et Fukushima (située à 600 km au nord de Suzuka) restent des plaies encore ouvertes pour nos amis japonais. Et insister n'aurait pas été la meilleure façon de les recevoir.
Les militants du Réseau sortir du Nucléaire ont souhaité, toutefois, rappeler aux Mancelles et aux Manceaux, à juste titre, que la catastrophe de Fukushima restait d'actualité.


jeudi 12 septembre 2013

« La fièvre monte à.... El Bigot »


Le feuilleton du club de foot Le Mans FC occupe le terrain depuis, au bas mot, trois mois. Les péripéties sportives, financières et judiciaires se succèdent, d'ailleurs, à un rythme effrené. Pour réagir au plus près, le Maire a créé une « cellule de crise » à laquelle, en tant qu'élu Vert, j'ai régulièrement participé. Le Maire nous a demandé d'observer une discrétion totale sur les informations transmises, ce que j'ai respecté à la lettre.
Aussi, quelle surprise, - et le terme est faible - de voir une député socialiste, que nous n'avions jamais entendue auparavant sur ce sujet, s'en instituer porte-parole devant les journalistes ! Il semblerait que la même surprise ait saisi les rangs socialistes. 
C'est donc elle qui va gérer la crise : « J'entends prendre des initiatives ! ». Nous voilà donc sauvés sinon rassurés !
Personnellement, je ne suis pas dupe : la petite gué-guerre que se livrent Marietta Karamanli et Christophe Counil pour la succession à la mairie du Mans prend de l'ampleur. Christophe Counil a affirmé haut et fort qu' il se sentait prêt à assumer le rôle de maire  donc, Marietta Karamanli ne pouvait pas être en reste : « Celui qui est légitime c’est Jean-Claude Boulard, le reste aujourd’hui, c’est du pipeau ! ».
Comparer son collègue et secrétaire fédéral à du pipeau, ce n'est pas forcément très sympa !
Et, pour montrer sa capacité à assurer des fonctions de maire, Marietta Karamanli montre ses biscottos et veut prouver qu'elle est tout à fait capable de gérer l'avenir d'un club de foot en crise ! C'est vrai aussi que j'aurais aimé l'entendre se prononcer haut et fort sur le problème de la vidéo-surveillance ; mais là, elle a jugé bon de  se taire.
Bref, en attendant la décision du Maire de briguer ou non un nouveau mandat municipal,  décision qui ne laisse guère de doutes à mon avis, nos deux amis vont continuer leurs échanges à fleurets mal mouchetés. Cela promet !

dimanche 8 septembre 2013

L'envol a trouvé sa place...


Ce matin, le spectacle était au port du Mans avec l'installation de la statue consacrée aux pionniers de l'aviation « l'Envol » sur son nouvel emplacement de l'Île aux Planches.


Opération très spectaculaire car ajuster des blocs de plus de deux tonnes pour reconstituer la statue de Paul Landowski n'était pas chose aisée.


Ce qui nous vaut quelques plans  ou rapprochements rigolos !


Le temps d'aller déjeuner, la statue était complètement remontée. 


Aujourd'hui, figure de proue de l'Île aux Planches, elle est plus mise en valeur à cet endroit qu'elle ne l'était place des Jacobins. Certains esprits chagrins auraient voulu qu'elle retrouve sa place précédente. Mais pourquoi tous le monuments marquants seraient en cœur de ville ? Et pourquoi ne pas ré-installer le monument dédié à Paul d'Estournelles de Constant dans un autre parc de la ville ?

samedi 7 septembre 2013

Merci Bulle !


Comment se rendre de la place de l'Éperon au Carrefour de la Sirène en vélo est depuis toujours source de débats passionnés. Nous, cyclistes, affirmons que  le moyen  le plus simple est d'emprunter la rue de la Barillerie avec un contre-sens cyclable (puisque la rue de la Barillerie est en sens interdit après l'entrée du parking des Filles-Dieu).
Sauf que pour réaliser ce contresens cyclable en toute sécurité, il fallait supprimer les 6 places de parking devant l'ancien entrepôt Troncosso. 
Pendant au moins 10 ans, il a été répété que c'était impossible, que ça supprimait des places de parking dont les commerçants du quartier avaient besoin pour la bonne marche de leurs affaires. Bref, discours connu.
Ce matin, je passe par là et, « Goddam »,  les places de stationnement ont disparu !


N'allez surtout pas croire que la « marque jaune » ou le lobby cycliste ait encore frappé... Non, non ! La raison en est toute autre ! La librairie Bulle a emménagé dans les anciens entrepôts Troncosso.


Et comme tous les établissements recevant du public, elle a dû recevoir la visite de la commission de sécurité, laquelle a exigé que les pompiers puissent accéder au magasin en cas d'incendie, ce qui était impossible avec les places de parking ! Et hop, by Jove, exit le stationnement !
Un grand merci à Sam (Samuel Chauveau, le patron de Bulle, pour ceux qui ne le connaissent pas). Une fois les panneaux du contresens installés, j'aurai plein d'autres endroits à lui recommander pour de nouvelles succursales : des feux verts en perspective pour de futurs aménagements cyclables.

jeudi 5 septembre 2013

Et hier, c'était au tour du gymnase Robert Jarry


Allez, on aurait pu faire les inaugurations du dojo et du gymnase en même temps. Mais c'est vrai qu'après Alice Milliat, évoquer le souvenir de Robert Jarry, ancien maire, était important pour tous les gens présents lors de l'nauguration de ce nouveau gymnase.
Le papa travaillant et la maman, instit dans une commune qui applique les 4 jours et demi, il a fallu que je me partage entre mon rôle d'élu et de papy. Et ma petite fille Marie posant entre un maire, un préfet et un président de conseil général, risque de d'en souvenir quand elle saura, dans quelques années, le rôle de chacun.


Bref, un beau gymnase pour remplacer l'ancienne salle Gouloumès. Son coût (2,6 M€) a été minimisé en mutualisant un certain nombre d'installations (entre autres le chaufferie) avec le dojo voisin.


Cette salle accueillera donc les différentes équipes du Sporting Club Moderne et Jean-Marie Geveaux a évoqué avec un plaisir certain les riches heures de l'ancienne salle Gouloumès : l'ambiance (nous avons dû taper ensemble sur les tôles...), les anciens joueurs : Specker, Antomori, Gasnal, Goisbault, Batzler, Henry, etc...  et aussi, les soirées mémorables de catch. Tout ce que je souhaite, c'est que cette nouvelle salle puisse retrouver de telles ambiances. Parfaitement imaginable puiqu'elle propose 150 places assises avec une possibilité d'extension de 150 places supplémentaires.



dimanche 1 septembre 2013

Un bien beau dojo...



Beaucoup de monde samedi matin pour inaugurer et visiter le nouveau dojo dans le nouveau quartier de l'Université.  Magnifique réalisation due à l'architecte Véronique Doche, ce dojo est un bâtiment « Très Haute Performante Énergétique » : chaudière à compensation, ventilation double flux, eau chaude solaire, éclairage à LED, etc.  Catherine Gouhier, notre élu Verte, a été bien vigilante sur le coup.


Les 850 adhérents du club Samouraï 200 ont assez vite possession des rings, tatamis et équipements mis à leur disposition.


Comme l'a fait remarquer fort à propos Catherine, ce bâtiment portera le nom d'une femme : Alice Milliat, militante acharnée de la reconnaissance du sport féminin (pour en savoir plus, c'est ICI) et qui s'opposa au baron Pierre de Coubertin dont la misogynie n'avait d'égal que le racisme : « les Jeux Olympiques doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devant être de couronner les vainqueurs ». Rigolo aussi de constater que sur les 7 prises de paroles, 6 étaient faites par des hommes....
Je ne voudrais pas terminer cette rubrique sans un « petit » coup de gueule : 3 arceaux seulement prévus pour les vélos. Ce n'est pas ce que cela coûte dans un budget de 3 millions d'euros ! Total : ce samedi, c'était déjà complet !


Retour en vélo par l'Université. Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, est à la caserne des pompiers de la route de Degré. Il n'est pas venu seul. Avec les futurs renforts pour le commissariat du Mans ?