lundi 29 juillet 2013

Ce n'est pas moi qui le dis....



... mais les locataires des immeubles du Passage des Arcades dans le Maine-Libre de ce matin :
« Les caméras de vidéos surveillance ?  Depuis l’installation de celles-ci rien n’a changé. Les cris, les bagarres ne se sont pas pour autant arrêtés. Ce n’est malheureusement plus ni la police, ni la ville, ni la Mancelière Logement mais les jeunes qui squattent qui font la loi »
Des choses à dire quand même sur ce problème :
• comme nous l'avions prévu, les caméras de vidéo-surveillance souhaitées par les locataires eux-même n'ont rien apporté.
• Une présence policière renforcée ne fera cesser les trafics que de manière provisoire : ceux-ci s'étaient arrêtés quand les CRS étaient présents. Ils ont repris de plus belle avec, bien sûr, présence de guetteurs.
• Le passage des Arcades , du fait de ses deux entrées, est un lieu idéal pour le trafic. La seule solution, qui avait été actée lors d'une réunion de la commission Tranquillité Publique, était de fermer le passage par une grille côté rue du Docteur Leroy. Qu'est-ce que l'on attend ?
Entre une grille et une caméra, qu'est-ce qui coûte le plus cher ?

vendredi 26 juillet 2013

Jacobins : ça avance...


Un petit tour sur la place des Jacobins pour voir les paveurs en plein travail :


Super boulot de précison :


Pour un ensemble particulièrement réussi :


Avec des pavages en quinconces pour rappeler le nom de l'Espace Culturel ?


lundi 22 juillet 2013

Alleg, Aussaresses et 14 juillet


Henri Alleg est décédé le 17 juillet. Je ne le connaissais qu'à travers son ouvrage La Question. Dans cet ouvrage, il a dénoncé les tortures qu'il avait subies pendant la guerre d'Algérie quand il était  directeur d'Alger Républicain, organe du parti Communiste Algérien.
Il a été torturé par les soldats français de la 10è Division Parachutiste commandée par le Général Massu. Ces parachutistes étaient des soldats français. Je ne sais pas si un des régiments constituant cette 10è Divistion Parachutiste a défilé sur les Champs Élysées un jour de 14 juillet.
Alors comment  ne pas faire un rapprochement avec le refus de Xavier Cantat, campagnon de Cécile Duflot, d'assister au défilé militaire du 14 juillet ? Celui-ci avait affirmé : « Fier que la chaise à mon nom reste vide au défilé de bottes des Champs Elysées ».
Ce tweet a déclenché les cris d'orfraies de la Droite synthétisés par  le député UMP Philippe Meunier : « Il serait donc important à l'avenir d'inviter à la tribune officielle des personnalités qui ont la décence de respecter l'engagement de nos hommes ».
Faut-il lui rappeler que c'étaient aussi NOS hommes qui ont torturé en Algérie ? Faut-il lui rappeler la mort de Maurice Audin, assistant de Mathématiques et militant du PC algérien, mort sous la torture des hommes de NOTRE général Aussaresses ?
Les Verts ne sont pas opposés au défilé du 14 juillet. Mais je souhaiterais, comme Éva Joly l'avait proposé durant la campagne Présidentielle, associer toutes les forces vives de la Nation à ce défilé du 14 juillet, jour de fête nationale de TOUS les français (1) ?
Nous défilons bien le 1er mai, jour de la fête du travail. Alors pourquoi pas le  14 juillet, jour de la Fête Nationale ?

(1) Le sénateur Jean-Vincent Placé et le député François de Rugy, deux élus Verts, l'ont visiblement oublié !

jeudi 11 juillet 2013

Reconstruire...


La sanction est tombée : le club professionnel du Mans FC est privé de championnats nationaux et est rétrogradé en Division d'Honneur (ou 6ème division). La sanction est lourde, elle  demeure compréhensible toutefois, car la Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG) n'a sans doute pas apprécié les tergiversations du président H. Legarda lors de son audition et, en particulier, les soi-disant subventions (complètement inventées) des collectivités .
Le club professionnel sera donc amené à déposer son bilan et ce, dès lundi, lors de son prochain Conseil d'Administration. Il lui reste  encore la possibilité de faire appel pour une ré-intégration en Championnat de France Amateur (CFA).
Mais il y a Le Mans FC et Le Mans FC !
La structure professionnelle est une société anonyme  sportive professionnelle, par contre, Le Mans FC, fusion entre les deux anciens clubs de l'USM et du SOM, est également une association de football amateur qui a sous sa responsabilité 26 équipes de filles et de garçons et plus de 400 licenciés. Et cette association, très liée financièrement au club professionnel, ne doit pas mourir.
D'une part, parce que c'est une structure de football amateur qui regroupe des femmes et des hommes amoureux de ce sport, et d'autre part, parce que  c'est sur cette structure que  la renaissance du club doit s'appuyer.
Certes, on peut préférer écouter les oiseaux de mauvaise augure qui s'épandent à longueur de colonnes dans la presse régionale et nationale. Je continue à penser que le titre d'« universitaire » ne donne pas forcément des gages de crédibilité à un discours, surtout quand il est truffé de « probable » ou de « possible » !
Il est donc grand temps que le mauvais feuilleton du Mans FC, avec son déficit de 14,4 M€, se termine. La ville,  rappelons-le, n'est pas impliquée dans ce désastre.
Reste aussi maintenant le problème du stade MMArena. Quoi qu'on pense de la construction de ce stade, il existe. La disparition du club professionnel résidant pose évidemment problème. Mais l'intention réaffirmée de « Le Mans Stadium » de vouloir conserver la concession est une bonne chose. Et c'est avec le concessionnaire qu'il faudra trouver des pistes pour le faire vivre.
Reconstruire un club de football sur des bases saines et trouver des pistes pour animer la MMArena en attendant d'y revoir un club résidant, voilà un objectif pour l'instant.

mardi 2 juillet 2013

Saucisson...


Première réunion du comité d'éthique de la vidéo-surveillance cet après-midi : cette réunion prévue depuis la mi-juin était sans lien avec le « dérapage » dénoncé récemment.
Sans surprise, le sujet est venu sur le tapis.
Nous avons appris :
• qu'il n'était pas possible d'arrêter le fonctionnement des caméras : elles étaient programmées pour changer d'angles de vue 24 heures sur 24 ;
• que 4 personnes mandatées par la ville (2 élus, 2 fonctionnaires) avaient le pouvoir de visualiser les vidéos enregistrées ;
• que le déport d'images vers le commissariat avait été financé par l'État et que la subvention obtenue par notre collectivité n'avait pas été conditionnée à ce déport ;
• que, oui, la vidéo-surveillance avait été utilisée en direct et de jour et que cette utilisation était due à un « cafouillage » pendant la période d'essai. (pour rire : se reporter à mes anciennes chroniques et aux déclarations du commissaire Carabin) ;
• qu'une convention était en cours d'élaboration entre la ville et le commissariat afin de permettre d'utiliser la vidéo-surveillance en direct à partir du commissariat ;
• que cette utilisation ne se ferait qu'en cas de trouble majeur de l'ordre public (notion floue derrière laquelle on peut mettre tout et n'importe quoi) et sur autorisation préfectorale.
J'ai rappelé que je m'étais inquiété de cette possibilité de visualisation des images à partir du commissariat avant le vote en conseil municipal, car la ville perdrait le contrôle du système de vidéo-surveillance.
Je me suis également étonné qu'il soit question maintenant de convention entre la ville et le commissariat alors qu'à aucun moment, le conseil municipal n'en avait été saisi.. Et, même pire, que la décision qu'il avait votée était complètement bafouée.
Pour mémoire, une partie de la délibération :
« Le Conseil Municipal du Mans a opté pour le système de vidéo-survaillance avec enregistrement des images sans exploitation en temps réel par la collectivité. Les images enregistrées ne sont regardées qu'a posteriori dans le cadre d'une procédure judiciaire. »
Cet après-midi, j'ai proposé que le déport des images vers le commissariat soit coupé en attendant que cette éventuelle convention puisse être examinée par les élus. Le comité d'éthique n'a pas retenu ma proposition ; donc, le commissariat pourra en cas de « trouble majeur », prendre le contrôle du système de vidéo-surveillance.
J'ai voté contre les conclusions du comité d'éthique qui a préconisé l'utilisation de la vidéo-surveillance par la police nationale.
Voilà donc arrivée la dérive sur laquelle j'avais exprimé mes craintes lors du débat en Conseil Municipal. De la première phase, enregistrement nocturne des images, nous voilà arrivés à la deuxième phase, visualisation par la police, où le vote des élus n'est pas respecté.
J'estime que nous avons été enfumés.
Et ce soir, me reviennent les propos d'un homme politique local (il se reconnaîtra) sur la théorie du saucisson : « Tu vois, Yves, un saucisson entier, c'est souvent difficile à avaler. Alors, tu le découpes en tranches, et ça passe tout seul ! »
Tout seul, tout seul... moi, je le trouve particulièrement immangeable !