Triste anniversaire

Le 26 avril est un souvenir douloureux pour tout défenseur de l'environnement. Il ya 27 ans exactement, explosait la centrale nucléaire de Tchernobyl.

27 ans après, on mesure encore toute l'étendue de la catastrophe : 150 000 km² contaminés par le césium où vivent 6 millions de personnes avec le tiers de ces personnes souffrant de troubles importants. Comment oublier toutes ces villes définitivement désertées telles Pripiat ? (voir le reportage photo ICI)

27 ans après, la sécurisation n'est toujours pas assurée ! Et « nos » deux bétonneurs Bouygues et Vinci essayent de construire une arche afin de protéger l'ancien sarcophage en mauvais état. Cela s'arrêtera-t-il un jour ? Cela fait 27 ans et le problème n'est toujours pas réglé.

Comment aussi oublier que cette catastrophe est arrivée en testant le système de sécurité ? Et on continuera à nous affirmer que cela n'aurait jamais dû arriver. Comme Fukushima... On le sait : ce n'est pas la faute au nucléaire, c'est la faute au tsunami.
Alors, c'est vrai, j'ai de plus en plus de mal à supporter les chantres de l'énergie nucléaire, d'Arnaud Montebourg à Laurence Parisot, en passant par les François Fillon ou encore Bernard Thibault... et bien d'autres.
Fessenheim devait fermer : c'était la concession minimum faite par François Hollande à Europe-Écologie Les Verts. Non seulement, Fessenheim continue de fonctionner, mais, de plus, on commence 3 millions d'euros de travaux pour la renforcer... 3 millions et 3 mois de travaux pour fermer Fessenheim en 2016 ? De qui se moque-t-on ?
En ce jour anniversaire, il est donc plus encore important d'affirmer notre volonté de sortir du nucléaire et s'engager plus fortement encore dans la voie des énergies renouvelables.

À toi Dalaine...

Le vote définitif de la loi sur le mariage pour tous annoncé pour aujourd'hui a inspiré mon pote Dalaine. Je lui laisse donc bien volontiers ma chronique :

Je m'engage...

Saccage d'un bar homo à Lille et à Bordeaux, dérapages répétés à l'Assemblée Nationale, violences physiques et verbales envers les députés favorables à la loi du mariage pour tous, déclarations pousse-au-crime de responsables catholiques, discours irresponsables de «  Frigide Barjot », l'homophobie  atteint son paroxysme.

Cette situation volontairement entretenue par les responsables de l'UMP me choque profondément. Dans les manifestations qui se déroulent en ce moment contre le mariage pour tous,  la droite côtoie l'extrême-droite  sans que cela inquiète les responsables de la droite soi-disant républicaine.
Plus près de nous, selon la presse, tags de croix gammées et de propos homophobes à Moulins-le-Carbonnel dans le nord-Sarthe. Stop !
Ne les laissons pas affirmer «qu'ils sont la majorité ». Les Français ont clairement exprimé leur choix lors de la dernière élection présidentielle et cette proposition du mariage pour tous figurait dans le programme de F. Hollande.
Mardi, cette loi, porteuse d'égalité, sera votée.
En tant qu'adjoint au maire,  je répondrai présent à toute demande de mariage entre deux personnes quelle que soit leur inclination sexuelle. C'est ma conviction d'élu républicain. De plus je suis heureux de célébrer l'union de deux personnes qui s'aiment et désirent s'engager pour l'avenir.

Redressement productif ?

Personne n'a oublié cette photo d'Arnaud Montebourg, ministre du Redressement Productif parue en une de quelques magazines et quotidiens :

Il y vantait le produit français et, en particulier, cette magnifique marinière issue des usines bretonnes Armor-Lux de Quimper.

Sauf qu'il a dû oublier d'en parler à son collègue ministre de l'intérieur, Manuel Valls.  L'entreprise quimpéroise fournissait, en effet, les vêtements et accessoires des 125 000 membres de la police nationale. Or, elle vient de perdre son contrat : 25 millions de pertes et destruction prévisible de 40 emplois.
Bernard Poignant, maire de Quimper et conseiller de l'Élysée, aura un beau sujet de conversation avec le président de la République.... et ses deux ministres.

Une nouvelle maison de quartier

Longtemps réclamée par les habitants du quartier et les membres de l'association Maroc-Pavoine, la maison de quartier Robert Manceau a été inaugurée hier samedi.

Elle vient donc compléter le maillage de notre ville par ces structures très demandées et très utilisées par le monde associatif. Il reste encore quelques quartiers non pourvus, celui des Maillets par exemple. Toutefois, un projet intéressant est en train de se dessiner autour de l'ancienne maternelle des Maillets qui doit déménager à la rentrée 2013.

En attribuant le nom de Robert Manceau à cette maison, hommage a donc été rendu à l'ancien député communiste et au fidèle habitant de ce quartier.

La grande foule était donc là pour écouter les discours retraçant la vie de Robert Manceau d'une part, et la politique de la ville et de la région dans le financement des équipements de quartier.
Je regrette, dans cette succession de discours, de ne pas avoir entendu l'adjointe à l'architecture qui s'est battue sans relâche pour que cette maison soit « bâtiment basse consommation » : panneaux photo-voltaïques, performance énergétique, isolation, mode de chauffage...
C'est vrai qu'en cette période, il est plus important de donner la parole à une députée socialiste qu'à une adjointe écologiste !

Merci François... comme quoi !

Les prestataires de blogs, aujourd'hui, permettent de savoir le nombre de connexions quotidiennes à vos chroniques.

J'ai été particulièrement étonné de voir les statistiques de mon blog exploser ces jours-ci et en cherchant, j'ai trouvé la page responsable !

C'est celle que j'avais consacrée à Solesmes et à la propriété de M. Fillon (c'est ICI). C'est vrai qu'en se déclarant propriétaire d'une « maison » (nous ne devons pas avoir la même notion de maison) de 650 000€ à Solesmes, il a dû déclencher une série de recherches sur sa propriété... dont mon blog a profité !

D'ailleurs les intentions de François Fillon sont-elles si vertueuses que cela ? Ne dit-on pas que cette soudaine franchise n'est là que pour forcer son « vieil ami » Jean-François Copé à faire, lui aussi, son coming out...

Il y a vert et verre...

Visite du quartier Clairefontaine hier : première constatation, la fin d'après-midi est plus propice à la présence des habitants. De plus, de nombreux habitants dont les horaires de travail ne permettent pas d'effectuer la visite nous ont rejoints pour la réunion bilan vers 18h30. À retenir.

Retour donc dans ce quartier très calme avec trois problèmes récurrents : le square des Fauvettes, la place Tristan Bernard et l'absence de gymnase du collège Roger Vercel (*).

Le square des Fauvettes devrait trouver sa solution avec une dernière réunion de concertation vendredi prochain et l'aménagement de la place Tristan Bernard a été budgété pour l'année 2013. Donc en bonne voie. Quant au gymnase, une résolution rapide semble difficile : trouver l'endroit, mettre en branle deux collectivités (la gestion des collèges dépend du Conseil Général) et c'est vrai que je ne vois pas de solution dans l'immédiat.

Autre discussion sur la présence ou pas des bacs à déchets verts qui ont de plus en plus tendance à devenir des dépotoirs.

En général, les services nettoyage de la ville ont tendance à passer avant la visite du maire... mais là, oubli ? Le maire a pu constater de visu. Je reste de plus en plus sceptique sur le bien-fondé du ramassage de ces déchets dans le quartier surtout qu'à deux pas, il ya la déchèterie de la Pointe à Sargé. Composteur pour les déchets verts réguliers et déchèterie pour les tailles un peu plus importantes devraient être, à mon sens, la solution.

Du vert au verre, il n'ya qu'un pas :

Les points d'apport volontaire du verre ont, eux aussi,  tendance à déborder, mais là, il s'agit d'une mauvaise évaluation de la capacité : ça, ça se corrige....

(*) Sur la dénomination du collège : le président du Conseil général avait promis qu'un groupe d'historiens se pencherait sur les déclarations anti-sémites de Roger Vercel : enfumage ? Je compte sur les conseillers généraux socialistes pour lui demander où en est l'enquête.

Cumul et cumul....

Dans un article du Maine-Libre, Christophe Counil , secrétaire fédéral du Parti Socialiste sarthois part en guerre contre le cumul des mandats. Je ne peux que me réjouir de cette position car, même si les cas de Dominique Voynet et de Noël Mamère ont fait couler beaucoup d'encre chez nous, telle est la règle de notre parti Europe-Écologie Les Verts.

Christophe Counil montre du doigt ses deux collègues socialistes Françoise Dubois et Marietta Karamanli, à la fois députées et adjointes au maire du Mans : « un député, c'est un temps plein et je considère également que la fonction d'adjoint au maire est aussi un temps plein ». Pour le vivre quotidiennement, je confirme...

D'où quelques questions induites :

• Si un poste d'adjoint est un temps plein, celui de vice-président de Le Mans-Métropole doit en être un également. Est-ce que quelqu'un qui mène de front ces deux mandats en a matérialement le temps ? Se trouve-t-il en position de cumul ?

• Si un poste d'adjoint est un temps plein, celui de conseiller général, même d'opposition, doit prendre un peu de temps aussi, non ? Est-ce que quelqu'un qui remplit ces deux fonctions est, lui aussi, en position de cumul ?

• Restent également les responsabilités prises au sein d'un parti. Pour avoir mené les Verts de la Sarthe pendant quelques années, je sais que c'est également une activité chronophage  de par les réunions, conférences de presse, élections qu'elle génère. Cette activité est-elle compatible au niveau temps avec une fonction d'élu ?
Pour moi , la situation de cumul ne concerne pas seulement les députés ayant un mandat dans un exécutif local, mais aussi ceux qui acceptent de mener deux mandats d'élus de front.

La tendance qui consiste à considérer le cumul comme le seul fait de mener plusieurs mandats d'élus de façon simultanée laisse de côté le cumul dans le temps.

Notre ville, par exemple, a été pilotée pendant 24 ans par Robert Jarry et aux prochaines municipales, cela fera 30 ans que notre maire actuel présidera aux destinées de la communauté urbaine du Mans. Ne pourrait-on pas se limiter à deux mandats ? ( « Un mandat pour apprendre, un mandat pour transmettre »).

L'affaire Cahuzac vient aujourd'hui ternir encore davantage l'image du « politique ». Image déjà bien écornée par tous les élus en situation de cumul : cumul de fonctions mais aussi cumul d'indemnités. Aujourd'hui, 83 % des parlementaires cumulent : recordmen au Parti Socialiste : Philippe Duron, maire de Caen, (maire, président d'agglo, député et président conseil régional), François Rebsamen, maire de Dijon (maire, président d'agglo, sénateur, président du groupe socialiste), Gérard Collomb, maire de Lyon (maire, président d'agglo, sénateur).
Le non-cumul était une promesse du candidat Hollande. Sa mise en application a été repoussée en 2017... alors, je crains que les bonnes intentions de Christophe Counil ne soient repoussées aux calendes grecques (hommage à Marietta ?).
De plus, ce n'est pas ainsi que l'on procédera au renouvellement de la classe politique. Le changement, c'est pour quand ?

Une question comme ça...

Aujourd'hui, la vidéo-verbalisation fait florès dans les médias puisqu'elle est lancée à Paris et qu'elle existe déjà dans d'autres villes : Vannes, Nice, etc.. Son principe est simple : utiliser les caméras de vidéo-surveillance pour repérer les infractions des automobilistes (stationnement non autorisé, non-respect des feux tricolores et des stops, etc.).

On nous a dit que la « grande majorité » des Mancelles et Manceaux interrogés était très favorable à l'installation de caméras de vidéo-surveillance. Est-ce que leur réponse aurait été la même si on leur avait dit que ces caméras pouvaient servir à faire de la vidéo-verbalisation ?

Ne serait-ce pas un moyen de financer ce cher équipement ? Je garantis un énorme succès avec le stationnement rue de Bolton et dans les rues piétonnes ou encore la circulation boulevard René Levasseur entre la rue Saint-Charles et la place de la République ! Allez, Christophe, chiche !