lundi 30 juillet 2012

Ah ! Le nom des rues...


La polémique qui tourne autour de la dénomination du collège Roger Vercel m'a amené indirectement à débattre avec certains lecteurs sur le nom des rues. Un d'entre eux me faisait remarquer à juste titre que certains boulevards, avenues, rues de la ville du Mans portaient des noms de personnages qui n'avaient toujours été exemplaires.
Ce matin, en travaillant sur une prochaine visite du quartier Bellevue, j'ai découvert ceci :
Faut-il en conclure que l'existentialisme de Jean-Paul Sartre se finissait systématiquement en impasse et que le féminisme de Simone de Beauvoir tournait toujours en rond ?
PS : pour toutes mes amies féministes : ceci est de l'humour... je répète, ceci est de l'humour...

jeudi 26 juillet 2012

Foot encore...


Dur d'être écolo et d'aimer le foot ! Ouf ! Je ne ferai pas différent de tous les acteurs qui se sont exprimés suite au maintien du Mans FC en ligue 2 !
Quelques nuances toutefois...
Les différents acteurs ont mis la main à la poche.. et pas n'importe comment : Vinci d'abord qui réduit son loyer de 1,2 M€ à 600 000 €, puis le club qui récupère 2 M€ avec la vente de la Pincenardière (prix réel : 4,4 moins le reversement de 1,9 à notre collectivité pour le prix du terrain). Le club encore qui revend 700 000 € Jeff Louis à Nancy, qui retouche 800 000 € suite à la vente de Maïga de Sochaux au club anglais de West-Ham, qui économise enfin 480 000 € en résiliant le contrat du joueur Moussa Narry payé 40 000 € mensuels (oui, oui, vous avez bien lu !) et les actionnaires qui mettent la main à la poche pour la somme de 3 M€.
Au total, le club réduit ses dépenses de 1 M€ (Vinci-Narry) et renfloue ses caisses de 6,5 M€ (actionnaires-vente de joueurs et de la Pincenardière).
Heureusement que la presse est là pour fournir les chiffres car, bien qu'élu, nous n'avons obtenu quasiment aucune donnée chiffrée, ni eu connaissance du montant exact du déficit ou des causes de ce déficit. Le problème est bien là : l'opacité totale sur les comptes du club qui réside à la MMArena. Non, cette situation ne peut plus durer : la collectivité pas plus que les élus se doivent se retrouver mis devant le fait accompli comme lors du dernier conseil municipal ou encore lors de l'annonce de la rétrogradation du club en National.
Un coup de chapeau à notre maire qui a vraiment « mouillé le maillot »... il est certain que son témoignage devant le CNSOF, ses relations politiques (Noël Le Graët, président de la Fédération Française de Football, longtemps maire socialiste de Guingamp ) ont pesé dans la décision. Il a aussi mis en avant la difficulté des collectivités locales coincées entre les demandes de construction et modernisation des stades et l'aléa sportif des clubs résidents. Les amateurs de foot n'ont pas oublié les exemples de Strasbourg ou Grenoble...
Je serai beaucoup plus critique sur l'attitude de l'UMP locale car entre les déclarations d'Alain Pigeau qui réclamait à la sortie du conseil municipal de lancer une souscription en direction des Mancelles et des Manceaux, de Jean-Marie Geveaux qui se félicite de la bonne nouvelle grâce à l'appui des collectivités locales et des diatribes d'Anne Beauchef qui reproche la « gestion solitaire du dossier » par le maire, bref, on ne sait plus qui écouter...
Dommage car réclamer des comptes aux dirigeants du Mans FC me semble tout à fait légitime, même si c'est difficile car Le Mans FC est une société anonyme sportive professionnelle. Mais une fois de plus, cette demande est occultée par des accusations infondées qui ne sont là que pour justifier de petites ambitions personnelles.
Et maintenant...
Revenons à des questions plus sportives : le déplacement à Lens samedi sera difficile, c'est certain. Le club s'est trop délesté de bons joueurs et commencer cette saison avec un effectif réduit ne me laisse pas trop optimiste.
Le club ressemble à un ballon sur lequel on a collé pas mal de rustines sans s'interroger sur les raisons des trous sur lesquels on les avait posées. Tant que le foot n'arrêtera pas d'une manière ou d'une autre l'inflation de la masse salariale des clubs, le déficit sera toujours là. Les 40 000 € de salaire de Moussa Nary ne sont pas la règle, mais le salaire moyen d'un joueur de ligue 2 est d'environ 15 000 €, l'effectif moyen d'une vingtaine de joueurs professionnels. Faites le compte  : on arrive déjà à un budget de 3,6 M€ ! Ajoutez les sommes nécessaires pour acheter les joueurs... le déficit est déjà là !

Les collectivités locales se sont démenées pour maintenir le club en ligue 2 et le président Henri Legarda les a remerciées mais aujourd'hui ces mêmes collectivités sont en droit de demander la transparence des comptes.

mercredi 25 juillet 2012

Ça n'arrivera jamais...


Faut-il encore rappeler les déclarations de nos gouvernants de l'époque après la catastrophe  nucléaire de Fukushima. Ils y réaffirmaient la sûreté de nos centrales. Ensuite, ils estimaient que l'explosion de la centrale était due à la conjonction d'un tremblement de terre et d'un tsunami qui  ne pourraient jamais arriver dans notre pays.
Jean-Luc, ami de longue date et militant anti-nucléaire vigilant, vient de me faire remarquer qu'un tremblement de terre avait secoué la petite commune d'Izé en Mayenne, situé à 16 km de Sillé-le-Guillaume le 10 juillet. (C'est ICI). Tremblement de magnitude 3,4 sur l'échelle de Richter.
Quel rapport avec le nucléaire, me direz-vous ? La commune d'Izé avait été prospectée pour devenir un centre d'enfouissement de déchets nucléaires. Et ce n'est que grâce à la mobilisation des habitants et des militants anti-nucléaires que ce projet n'avait pas abouti (c'est ).
Bien sûr, rien de comparable à ce qui s'est passé à Fukushima, mais ce qui est arrivé  à Izé montre que l'on ne peut jamais être à l'abri de l'imprévisible. Il est bien là le problème du nucléaire et de ses centrales. Y compris, bien sûr, pour Fessenheim et sa centrale qu'il faut fermer le plus rapidement possible parce que soumis au risque sismique du fossé Rhénan.
Le quotidien internet Mediapart a publié récemment une série de 7 reportages sur Fukushima. (C'est ICI). Dur et impressionnant, mais il est parfois nécessaire de témoigner sur des faits un peu trop vite oubliés.

lundi 23 juillet 2012

Machisme, sexisme, misogynie pas morts..


Lors du dernier conseil municipal du 26 juin, lors de la présentation du compte administratif, le maire ne peut pas présider le conseil puisqu'il est l'ordonnateur des dépenses. La présidence du conseil est donc confiée à Maryse Berger, première adjointe.
Dans sa déclaration, Alain Pigeau, membre de l'opposition municipale UMP, s'est évertué à l'interpeller par « Madame le président... ». Je l'ai repris en lui demandant de bien vouloir utiliser « Madame la présidente », ce dont il n'a, bien sûr, pas tenu compte. Il vous sera répondu que présidente renvoie à la femme du président, tout comme ambassadrice (vous savez, celle qui  offre les fameux chocolats...), à la femme de l'ambassadeur. C'est à dire que, pour lui, la féminisation d'une fonction ne peut renvoyer qu'à l'épouse de... mais pas à la fonction elle-même. Mais je suis certain que M. Pigeau, bien conseillé par ses consœurs de l'opposition municipale, y arrivera... Courage !
Plus grave, c'est que les machos de tous bords se lâchent... 
Ce fut la semaine dernière, lors de la séance des questions à l'Assemblée Nationale. Cécile Duflot se fait siffler au sein de l'hémicycle. Qu'est-ce qui fait se déchaîner ces machistes braillards de l'UMP ? La robe à fleurs bleues de Cécile...
On sait que le sexisme a la dent dure, mais quand on songe que c'est au sein de la représentation nationale, c'est inquiétant ! Et écouter les propos de MM. Balkany et Myard fait mesurer l'énormité de la tâche qui reste à accomplir.
Puis le déferlement a continué et cette fois, c'est la ministre Fleur Pellerin  qui a dû affronter en deux circonstances des réflexions mysogines.
La première due au député Marc le Fur qui s'interroge de savoir « si elle n'est pas simplement pour les apparences ou pour servir de pot de fleurs... »
La deuxième est celle de Daniel Schick, journaliste à Europe n°1, qui dans une interview, lui demande (sic) : « Savez-vous vraiment pourquoi vous avez été choisie? Parce que vous êtes une belle femme issue de la diversité? Parce que vous appartenez à une minorité peu visible? Que vous êtes la preuve de ce qu’est une adoption réussie? Que vous êtes un signal fort donné aux marchés asiatiques? Peut-être aussi parce que vous êtes compétente? Est-ce que vous le savez vraiment? ». Là, le machisme est doublé de racisme...
Et quand je vois ce dont sont capables MM. Balkany, Le Fur, Myard et ce M. Schick, je ne peux pas m'empêcher de penser à la fameuse réplique des Tontons Flingueurs : « Les cons, ça ose tout. C'est même à ça que l'on les reconnait ! »

mercredi 18 juillet 2012

Marché des sablons : l'heure de la concertation est venue.


Interpellé à plusieurs reprises par les membres du conseil de quartier Est sur les problèmes posés par le marché des Sablons du jeudi matin, j'ai répondu à leur invitation jeudi dernier et j'ai pu constater la gentille « anarchie » qui y régnait.

Les travaux rue des Alpes n'ont rien arrangé. Si le marché ne pose aucun problème sur la place, la façon dont il envahit la rue du Cantal jusqu'à la rue du Commandant Delaboudinière et également la promenade parallèle à la rue des Alpes (appelé le mail) pose un certain nombre de questions tant au niveau de la libre circulation des personnes que de la sécurité.
Ça commence rue du Cantal où les étals ne respectent pas leurs emplacements et s'étalent vers le milieu de la rue empêchant tout accès de moyens de sécurité ou vers le Centre Social ou la Tour du n° 1 , rue des Alpes.
C'est aussi les véhicules garés n'importe où et, en particulier, sur les pelouses que notre collectivité a déjà bien du mal à entretenir.
C'est l'accès impossible aux véhicules de secours à la tour n°1 de la rue des Alpes, aujourd'hui en travaux (isolation extérieure). Ce problème avait été soulevé lors d'une réunion de présentation du projet de la rue des Alpes (démolition d'une tour et reconstruction de logements) et depuis, rien n'a bougé.
Le mail parallèle à la rue des Alpes est complètement envahi par les commerçants ambulants et le passage, barré par un étal, est quasi-impossible à la fin de celui-ci. Malgré mes demandes, je n'arriverai pas à faire entendre raison au commerçant.
Le marché des Sablons fait partie des marchés typiques de notre ville et il bénéficie, avec l'arrivée du tram, d'une fréquentation importante. Tout le monde et, en particulier, le Conseil de Quartier, tient à ce marché « coloré ». Mais il ne faudrait pas que, pour cela, les conditions de sécurité minimale ne soient pas respectées.
Je crois qu'avant que ce marché trouve sa place définitive, il serait bon que le Conseil de Quartier, les responsables de notre collectivité et les représentants des commerçants non-sédentaires se retrouvent autour d'une table pour évoquer tous ces problèmes.

samedi 14 juillet 2012

Où va Le Mans FC ? Où va le foot ?



Dure fin de semaine avec l'annonce de la rétrogradation de Le Mans FC en national. Et cela risque d'être le mauvais feuilleton de l'été.
Notre collectivité a fait un effort important lors du dernier Conseil Municipal. En acceptant de revendre à la Société Civile Immobilière le terrain de la Pincenardière pour 1,9 M€ et de revoir les clauses de l'aléa sportif qui n'avaient pas été prévues lors de la signature entre notre collectivité et Le Mans Stadium, concessionnaire du stade, nous pensions avoir montré l'importance que la ville accordait à la présence d'un club résident à la MMArena. 
Cela n'a pas pesé lourd lors de l'entrevue des dirigeants du club avec la Direction Nationale des Comptes de Gestion (DNCG).
Alors, bien sûr, on tape sur cette DNCG coupable de tous nos malheurs... Mais sait-on que cette commission comporte 18 membres tous issus du milieu du foot dont 4 experts-comptables pour la commission de premier niveau et 12 membres pour la commission d'appel ? Je ne pense pas que la décision ait été prise à la légère. La DNCG a estimé que les éléments apportés par le président Henri Legarda étaient plus qu'insuffisants. Il semblerait, par exemple, que la SCI qui devait acheter le domaine de la Pincenardière n'était SCI que sur le papier.
Reste aussi le déficit du club : on nous parlait de 4,5 M€.... on nous parle aujourd'hui 6 M€ ! Et il est bien là, le problème... on voudrait en savoir un peu plus sur les comptes du Mans FC. On nous dit que le droit d'entrée à la MMArena est de 75 000 € par match, soit donc environ 1,5M€ pour une saison. Oui, cela fait une somme importante mais les dirigeants le savaient bien que l'utilisation de la MMArena leur coûterait cher. Ensuite, il a été avancé que le coût du centre de la Pincenardière, centre d'entraînement et siège du club était trop lourd à supporter... De là l'idée de lancer une souscription auprès des Mancelles et des Manceaux comme le suggère l'UMP... Nos élus de l'opposition feraient bien d'en parler à nos concitoyens  pour qui mettre un sou de plus dans le football est quasi-insupportable.
Comment peut-on alors expliquer un tel déficit du club ?
Comme je l'ai dit lors de mon intervention au Conseil Municipal du 27 juin, le football professionnel est malade. En 2010, les 655 clubs professionnels européens affichaient une perte cumulée de 1,6 milliard d'euros. Et plus d'un club sur deux avait un résultat négatif. Pourtant, les revenus liés au foot augmentent : 12 milliards en 2009, presque 13 en 2010 dus essentiellement aux recettes des diffusions télévisées.
Alors qu'est-ce qui plombe le foot professionnel ? Essentiellement la masse salariale : en 2010, elle s'élevait à 65% du chiffre d'affaires en moyenne. Cette situation est le résultat de la course folle aux recrutements. En 2011-2012, chaque club a effectué, toujours en moyenne, une dizaine de recrutements. Le transfert peut, bien sûr, se faire sans indemnité si le joueur est en fin de contrat, mais le plus souvent le club acquéreur verse une indemnité de transfert au club vendeur quand le joueur n'est pas en fin de contrat.
Le dernier exemple édifiant est celui du transfert de deux joueurs de l'AC Milan au Paris Saint Germain : 65 millions d'euros rien que pour le transfert !
Le foot est devenu fou, les joueurs sont devenus une marchandise et les clubs des entreprises dans lesquelles on investit par souci de rentabilité. Certains clubs ne peuvent plus suivre, c'est le cas de Le Mans FC qui s'est sûrement essoufflé dans cette course aux transferts. De plus, le temps des recrutements heureux : Drogba, Grafite, Di Melo, Gervinho, etc. s'est arrêté et le départ de Daniel Jeandupeux, en partie responsable de ces recrutements, n'améliorera pas les choses.
N'oublions pas non plus que le club du Mans FC est une société anonyme sportive professionnelle et que notre collectivité n'y est pas engagée. Alors, oui, aujourd'hui nous en sommes réduits à attendre les résultats de l'appel qui a été fait devant le Comité national Olympique et Sportif Français qui devrait rendre son avis aux alentours du 19 juillet. 
Alors, oui, il y a aussi des raisons d'être inquiet. Car, si le club reste en ligue 2, il sera sûrement interdit de recrutement et la future saison risquera d'être autant galère que celle de la saison passée ; si le club est rétrogradé en National, ville et concessionnaire se retrouveront à parler occupation de la MMArena et gros sous ; enfin si le club met la clé sous la porte, la MMArena se retrouverait sans club résident et donc une coquille vide avec tous les frais inhérents à la situation.

Le Président du Conseil général, Jean-Marie Geveaux a bien aussi souligné avec justesse le caractère exemplaire de ce qui se passait au Mans par rapport à toutes les villes qui s'engageaient dans des constructions ou rénovations de stades. Il est bon, en effet, de rappeler que la Ligue Française de Football pousse les collectivités à moderniser les stades ou en construire de nouveaux, mais laisse ces mêmes collectivités en plan le jour où les clubs résidents ont des problèmes.
Le football professionnel européen ne se sortira pas de l'ornière tant qu'il n'aura pas arrêté cette course folle à l'argent. À l'image  de ce que la NBA américaine a fait pour ses clubs de basket, il faut que l'Union Européennes des Associations de FootBall (UEFA) impose, comme première mesure, le plafonnement de la part des salaires dans le budget des clubs.

dimanche 8 juillet 2012

Une marche des fiertés bien arrosée...


C'est la période des douches... Période météorologique très difficile pour l'amateur de vélo. Déjà deux rincées carabinées lors de mes visites de sécurité vendredi. La première en revenant du circuit où j'ai eu le « bonheur » de vérifier 10 chapiteaux chargés d'accueillir le public de Le Mans Classic. L'ACO avait bien fait les choses puisque la commission de sécurité était transportée dans un Dodge militaire qui consomme 30 litres au cent... C'était bien la peine que je vienne en vélo !
Deuxième douche gratuite en revenant toujours d'une visite de sécurité des jardins de la cathédrale qui doivent abriter le spectacle de lectures estivales. J'ai pu ainsi constater le mauvais état du mur d'enceinte qui a tendance à perdre ses pierres  sur la place du jet d'Eau !
Samedi n'a pas été en reste non plus car la marche des fiertés a, elle aussi, été bien arrosée. Cette marche a rassemblé un peu plus de monde que l'an dernier : 2 000 participants. Le thème de cette année était « L'égalité n'attend plus ».
L'année 2013 devrait être l'année du mariage pour tous puisque cette disposition est inscrite dans le programme du Président de la République. Mais le combat pour l'obtenir risque encore d'être difficile. L'homophobie règne encore : lors d'un conseil municipal à Toulouse, l'élue UMP Chantal Donot-Sobraques déclare : « le vagin est fait pour les rapports sexuels, pas l'anus ! » et plus grave, c'est un jeune homosexuel de 24 ans qui a été torturé dans le Doubs par un homme qui lui reprochait de « lui avoir fait des avances ». Europe Écologie Les Verts sera toujours présente dans ce combat contre l'homophobie et pour l'égalité des droits, comme le montrait sa forte présence hier.
Un break dans cette marche pour aller accueillir les 15 enfants sahraouis qui sont arrivés hier pour 6 semaines de vacances au Mans (1 semaine au Gué-Bernisson, 3 semaines dans des familles mancelles et 2 semaines dans le centre de vacances de la ville à l'île de Noirmoutier). Les vêtements chauds fournis par le Secours Populaire étaient les bienvenus : ils sont passés d'une température de 47° à 18° en moins de 24 heures.... Partis des camps sahraouis vendredi matin, ils étaient trop fatigués, hier soir, pour faire les premières découvertes de « notre » monde occidental.

vendredi 6 juillet 2012

Une maison aux loups qui me dérange...


Hier soir, a été votée, en conseil de communauté urbaine, la réalisation d'une maison du loup pour la coquette somme de 235 000 € d'investissement et 60 000 € de fonctionnement annuel.
Je ne reviendrai pas sur les arguments avancés lors du débat de hier soir et abondamment relatés par la presse. Mais il en est un qui, pour moi, aurait dû justifier à lui seul l'abandon du projet : celui de la concurrence avec le domaine de Pescheray.
À 20 kilomètres de l'Arche de la Nature où va être implantée cette future maison du loup, existent deux meutes de loups (loups gris et loups de l'Arctique) qui concourent au succès du parc animalier du domaine de Pescheray au Breil-sur-Mérize.


Le domaine de Pescheray est un ESAT (Établissement et Services d'Aide par le Travail) qui accueille sur son domaine 74 travailleurs en situation de handicap. L'activité du domaine repose sur deux activités essentielles : le zoo et la culture maraîchère. Le zoo génère de l'activité pour 28 personnes handicapées, suivies par deux moniteurs techniques et deux monitrices animalières.
Pour faire vivre ce domaine, l'activité qui tourne autour du domaine zoologique est essentielle : 10 000 scolaires y sont accueillis chaque année avec, en particulier, une animation phare : celle qui tourne autour du loup. Extrait du document d'accueil :
« Objectif : dresser le portrait de cet animal mythique mais aussi méconnu qu'est le loup.
Contenu de l'animation : tout en observant notre meute, nous découvrons cet animal discret mais aux mœurs complexes. Les enfants assistent au nourrissage des loups et nous décryptons les différents comportements qui régissent la cohésion d'une meute. »
Parmi ces 10 000 scolaires, un certain nombre vient des écoles de notre ville. Peut-on penser qu'ils se rendront encore au domaine de Pescheray s'il existe une animation autour du loup à l'Arche de la Nature et de plus, gratuite ?
Pourtant, cette animation concourt largement à l'équilibre financier du domaine comme le souligne l'animateur dans le reportage de Le Mans TV ci-dessous :



Il est donc, pour moi, catastrophique de mettre en péril cet ESAT. Tous les parents et grands-parents d'enfants handicapés, à travers l'ADAPEI, essayent de construire des structures permettant d'accueillir ces enfants quand ils seront adultes. Le dévouement et l'abnégation  de ces parents sont en tout point admirables. Avons-nous le droit de leur mettre des bâtons dans les roues ?

mardi 3 juillet 2012

Une école où il fait bon vivre....


Dans nos souvenirs, nous avons tous l'image de notre école primaire et même, si cela est un peu plus flou, celle de notre maternelle. Pour moi, ce fut la maternelle Pierre de Ronsard, rue Nationale et l'école Marceau, rue du Puits-de-la-Chaîne. Puis il y a ses institutrices et instituteurs et, en particulier, celles et ceux qui vous ont appris à lire et à écrire. J'aurai toujours leur visage en tête.
Voilà les pensées que j'avais en tête en entrant dans la cour d'école primaire Gazonfier samedi dernier. L'école faisait sa fête. Je représente notre collectivité dans son conseil d'école et chaque fois que j'y siège, je retrouve instituteurs et parents d'élèves avec plaisir. Je suis vraiment sensible à cette attention apportée à tous les mômes et cette volonté de les faire progresser. Parents et instituteurs, chacun dans son domaine de compétence.
Il y a aussi cette volonté de bouger : vélo, participation aux journées du propre, voyage à Paris, participation aux concerts de musique classique à l'Épau, aux relais de la fête des Écoles Publiques, et j'en oublie.
Bref, presque une envie de retourner à l'école primaire....
Et puis un petit coucou particulier à la CLIS de l'école qui accueille 12 enfants dysphasiques et dyslexiques. Ils avaient monté avec leur instituteur un spectacle d'ombres chinoises qui avait été filmé. Superbe boulot à voir absolument !
Lundi, j'accueillais les classes de CP et CP/CE1 pour une visite de la mairie : salle du conseil municipal où j'ai essayé de répondre à leurs questions, quelquefois surprenantes, bureau du maire et surtout la salle des mariages où j'ai célébré le mariage fictif entre Jenna et Lenny. 
Je n'ai pas eu le succès escompté car si Jenna m'a gratifié d'un oui, Lenny, lui, c'était un non tonitruant ! Ce matin, je recevais un mot et dessin de leur part. J'en ai tiré un au sort dans leur courrier...mais que tous, ici, soient remerciés ! Et surtout, je leur souhaite de bonnes vacances !

dimanche 1 juillet 2012

Quelle parade...


Retrouver chaque année à cette période la parade de « Le Mans fait son cirque » est pour moi un plaisir que je ne manquerai à aucun prix. Avoir des amis en plus rue Voltaire, lieu de passage, est l'occasion unique de faire, en même temps, la fête. J'adore cette fête qui rassemble les quartiers, qui mélange les diversités sociales et culturelles et qui abolit les différences, handicaps, etc. C'est vraiment la fête de toutes les Mancelles et de tous les Manceaux.
Ayant été douché et « confettisé » plus que de raison par des élus socialistes l'an dernier, j'avais prévu, cette année de me défendre. J'ai donc investi dans un pistolet à eau ultra-moderne en arguant dans le magasin qu'il était, bien sûr, pour mon petit fils. 
Et la bataille, toute amicale, eut lieu... Je pense que mon collègue Christophe Counil n'est pas prêt d'oublier... Il m'a annoncé un bazooka pour l'année prochaine. La presse sera invitée...
Vraiment une ambiance de fête résumée en huit images :