samedi 24 septembre 2011

Quelle journée...

Elle commence par une visite de quartier  dans le quartier des Sources.
Le quartier est sympa et il y règne une certaine douceur de vivre. Témoin, cette maison étonnante :

le quartier mélange habitat individuel et collectif et la mixité sociale a fait le reste. Deux éléments redondants dans les échanges avec les habitants : quelques incivilités générées par certains jeunes et le problème de la vitesse dans les rues. Une réunion de concertation où malheureusement je n'avais pas été convié, a eu lieu et semble avoir résolu un grand nombre de problèmes. Après tout, tant mieux ! 

Sur une question sur la vitesse, le maire se lance dans une critique assez virulente sur les runs et les dernières manifestations de motards, ne comprenant pas des revendications sur la taille des plaques minéralogiques entre autres, du port du brassard jaune et de la suppression des radars. Totale osmose avec mon maire sur le sujet.
L'après-midi est consacré au mariage de l'adjointe au maire verte et amie Catherine à Gilbert, président des bretons de la Sarthe et ami aussi. Moment fort pour eux bien sûr mais aussi pour moi puisqu'ils m'ont choisi pour célébrer leur union.

Quelques mots de breton, la cornemuse de Jean-Yves Pennec et l'on se croyait quelque part dans ma Bretagne natale. Des bretons et des Verts partout : comment ne pas se sentir bien ?

J'adore cette photo prise par Fabienne. Comment douter de leur bonheur ? 

Voilà, c'était mon dernier acte d'adjoint pour la semaine et le mois de septembre. Demain c'est les vacances. Dix jours de repos, perdu dans le Haut-Var près des gorges du Verdon, dans des endroits où je ne trouverai pas forcément ni 3G, ni Wifi. Donc ne pas s'étonner si le blog reste muet. Au pire au 6 octobre !

jeudi 22 septembre 2011

Troisième jour à Rostov...

Le rythme des rencontres, réceptions et des visites ne m'ont pas permis de respecter le compte-rendu quotidien que je m'étais disposé à faire. De retour au Mans depuis hier soir, ça va sentir un peu le réchauffé... mais bon !
La 3ème journée a commencé par la visite du lycée français de Rostov. À Rostov, les lycées sont numérotés : celui-ci porte le n° 45.
Ce lycée de 600 élèves du CP à la terminale consacre une grande partie de son enseignement à celui du français. Nous y sommes attendus car notre collectivité décerne chaque année un prix au meilleur élève en français, prix qui lui permet de passer quelques jours dans une famille mancelle. Les élèves nous convient dans un premier temps à un tour d'horizon de leurs talents dans le domaine de la peinture, de l'expression corporelle et chant.
Le niveau en français des élèves est impressionnant et nous sommes conviés à une mini-conférence de presse avec des élèves de terminale fiers de nous montrer leur niveau de français.
Jacques Guichard, journaliste du Maine-Libre, présent à Rostov en profite pour montrer l'étendue de son talent, en jouant de façon très réaliste la tirade des nez de Cyrano de Bergerac. Je pense que les élèves présents s'en souviendront longtemps.
En revenant une deuxième fois dans ce lycée, je ne peux que regretter que la langue russe ne soit plus enseignée dans notre ville, surtout quand on voit le soin apporté à l'enseignement de notre langue au lycée 45. Lors d'une conversation avec le vice-recteur de l'université de Rostov-sur-le-Don, nous envisageons de demander aux étudiants qui viendront au futur campus de l'Université du Maine de participer à une ou deux journées de sensibilisation à la langue russe. À suivre...
Notre journée se terminera par une après-midi champêtre au bord d'un lac artificiel à une centaine de kilomètres de Rostov. Au menu : pêche et canotage. Nos hôtes russes, très prévenants, avaient estimé, à juste titre, qu'un peu de détente ne serait pas de trop dans ces trois jours très denses. Merci  encore à eux pour la qualité de leur accueil et, comme je sais qu'ils liront cette note, grosses bises à Galina, Katia et Micha, nos pilotes et interprète.

dimanche 18 septembre 2011

Rostov : Le Mans inaugure sa statue...


La nuit de samedi est le moment incontournable des fêtes commémoratives de la naissance de Rostov-sur-le-Don. Du théâtre Gorki où a lieu le repas officiel, nous dominons l'immense place où s'est rassemblée la population de Rostov. Foule immense qui est venue assister à un concert, l'élection de miss Rostov et au feu d'artifice. Feu d'artifice énorme à l'image de la ville. Notre maire, connaisseur, me fait remarquer qu'il est deux fois plus important que celui du Mans. Nous philosophons tous les deux sur les feux d'artifice et les sommes importantes ainsi parties en fumée.

Ce dimanche-matin, c'est l'inauguration de la statue de Suzanne Jean au jardin de l'Amitié, lieu symbolique des villes jumelées. L'accueil par les enfants est énorme et chaque élu manceau se voit accompagné par ceux-ci jusqu'à l'endroit attribué à notre ville.


Les deux maires aident Suzanne Jean à dévoiler le magnifique bas-relief qui marquera, en ce jour de trentième anniversaire, à jamais, l'amitié entre nos deux villes. Suzanne a représenté une lune, capable de regarder en même temps nos deux villes. Et comme par magie, la lune, un peu fainéante, a tenu à assister à la cérémonie.


La cérémonie se termine par un concert sous le soleil qui tape (plus de 32° aujourd'hui). Et surprise, un joueur de cornemuse venu de Glasgow, ville jumelée avec Rostov-sur-le-Don, vient troubler l'atmosphère des balalaïkas. Grand moment de musique qui vient réveiller mes origines celtes.


Puis direction le Don pour le repas officiel.... juste le temps d'une photo.

samedi 17 septembre 2011

Rostov : notre délégation en plein boum...



Le voyage fût long : un peu de retard ajouté au décalage horaire (2 heures) nous a fait arriver assez tard dans la nuit. Une journée complète de voyage...
Ce matin, cela part au quart de tour puisque le maire de Rostov-sur-le-Don a modifié le programme et a souhaité nous rencontrer de bonne heure. Le maire de Rostov-sur-le-Don rappelle les liens forts qui unissent nos deux villes et nous lance un appel du pied pour engager sa ville dans la grande aventure du tourisme en rappelant que la ville du Mans a réussi son pari dans le domaine. Notre maire y répond favorablement.
Après avoir partagé le pain et le sel, nous inaugurons une exposition de peinture consacrée à des représentations des villes jumelées. Notre ville n'est guère présente puisque, en cherchant bien, je retrouve un tableau et, encore, représentant un paysage rural sarthois.
Pas le temps de souffler : nous voilà dans un parc où sont rassemblés des collectionneurs. Les mancelles et manceaux que nous sommes ne peuvent pas manquer la collection de vieux véhicules et, en particulier, le véhicule qui a fait la gloire de la nomenklatura des cadres du parti communiste d'il y a quelques années.  Même que certains que je ne citerai pas n'ont pas pu s'empêcher de s'y asseoir. Nostalgie ?
Je trouve quand même le temps de préparer la venue du vice-recteur de l'Université du Rostov à la fin du mois dans notre ville. Il est particulièrement  satisfait de l'opération campus et souhaite l'amplifier l'année prochaine. Il compte également sur les étudiants participants pour relancer l'enseignement du russe dans notre ville.

jeudi 15 septembre 2011

En route pour Rostov-sur-le-Don...



Je fais partie de la délégation mancelle qui se rendra demain à Rostov pour célébrer le 30ème anniversaire du jumelage avec notre ville.
L'année dernière, le maire de Rostov, Mickaël Tchernichev, m'avait confié qu'il souhaitait que notre ville soit au centre des fêtes de Rostov 2011 qui marquent habituellement  l'anniversaire de la naissance de la ville.
Rostov est jumelée aujourd'hui avec 13 villes dont Toronto, Odessa, Dortmund, Glasgow, Antalya et a consacré un jardin à ces villes jumelées. Ce jardin appelé jardin de l'amitié  abrite les statues offertes par les villes jumelées. C'est à notre tour d'apporter notre contribution en cette année de 30ème anniversaire. C'est une œuvre de Suzanne Jean, sculptrice bien connue de notre ville.
La sculpture est partie pour Rostov au mois de juillet.
Heureux donc de retrouver mes amis de Rostov car, au fil de nos différentes rencontres, nos relations un peu diplomatiques se sont transformées en réelles relations d'amitié.

mardi 13 septembre 2011

Faute avouée...



Ce n'est pas de l'« obsolescence programmée », mais on n'en est pas très loin...
Panne de cartouches hier sur mon imprimante.
Ce n'est pas que je sois un utilisateur forcené de mon imprimante, mais il m'arrive d'en avoir quelquefois besoin : ne serait-ce que pour imprimer les parcours des visites de quartier par exemple !
La multiplicité des modèles Hewlett-Packard, l'âge de mon imprimante et la difficulté de trouver du bio dans le domaine m'amènent donc à fréquenter une grande surface de la zone nord de notre ville.
La rayon des cartouches d'encre y occupe un mur et il est bien difficile d'y trouver la fameuse référence 363 des cartouches de mon imprimante. Ouf... il y a une partie cartouches recyclées. Mais de la HP 363, nenni !
On y vend bien des kits de recharge, mais pour avoir essayé une fois et avoir « destroyé » une chemise toute neuve, j'y renonce...
Je trouve enfin mes cartouches et il en faut 6 : du noir, du magenta, du cyan, du jaune, etc... et mon imprimante refuse de fonctionner si elle n'a pas les six ! Erreur fondamentale de choix lors de son achat ! Je cherche donc à voir s'il n'y aurait pas une promotion sur un kit de six cartouches. Que nenni !
Je me résous à faire la multiplication du prix de la cartouche par 6 et me rendre compte assez vite que j'ai dépassé le prix de l'imprimante neuve dans le rayon d'à-côté ! Imprimante plus performante, fonctionnant avec 4 cartouches à un prix nettement inférieur.
Un calcul simple me démontre qu'au prochain changement de cartouches, la différence de prix entre anciennes et nouvelles remboursera le montant de l'investissement dans cette nouvelle imprimante plus performante avec scanner et photocopieuse.
J'avoue, même si cela a heurté mes convictions écolos, que j'ai craqué et que je suis tombé dans le panneau des constructeurs : nouveaux modèles plus performants rendant obsolètes le plus rapidement possible les anciens, baisse de prix des imprimantes et récupération de cette baisse sur le prix élevé des cartouches, etc... Tout cela, je le savais.
Mais faute avouée, à demi-pardonnée, non ?

dimanche 11 septembre 2011

Visite du quartier Robin des Bois



Samedi matin, visite du quartier de Robin des Bois. La visite s'annonce paisible dans un quartier nouveau et paisible qui mêle habitat social et pavillons individuels. Le quartier est très vert et a su garder quelques vieux chemins sympas qui permettent des balades très prisées des habitants.
Dans les pavillons individuels, il a été fait appel très souvent à des techniques de construction « développement durable » : panneaux solaires, panneaux photovoltaïques, ossatures bois, etc., ce qui permet au quartier de présenter un caractère de modernité au milieu d'un environnement très nature.
Nous ne pensions pas nous faire interpeller, parfois de façon vive, à propos de problèmes de stationnement et de circulation automobile. C'est vrai que l'automobile est partout : les trottoirs sont envahis et les rues deviennent assez vite inaccessibles du fait des stationnements non autorisés. Et c'est bien sûr toujours l'autre : le voisin, l'habitant des logements sociaux, etc. et c'est donc à la ville de construire des parkings : chacun y va de sa solution... il faut verbaliser, il faut créer une police municipale, il y aura des accidents, on portera plainte contre la ville, etc., etc. Que répondre à ces défenseurs de la voiture-reine alors que le tramway est à 100 mètres et que des pistes cyclables sillonnent tout ce quartier ?
Les garages des maisons individuelles sont devenus des buanderies, les garages des collectifs sont vides :
alors qu'à l'extérieur les voitures occupent les trottoirs sans vergogne :
Que faire contre de telles incivilités ? La solution ne serait-elle pas de développer des quartiers à la façon des villes 30 : on repère les rues structurantes qui permettent l'accès au quartier qui restent limitées à 50 km/h et toutes les autres rues passent en zone de rencontre : plus de trottoirs, plus de rues au sens où nous l'entendons mais un espace à partager où le piéton prime le cycliste qui prime l'automobile et tout ça, limité à 20 km/h.
C'est ce que j'essaye d'expliquer avec les quelques habitants qui acceptent le dialogue.
Je préfère retenir de ma visite la rencontre de cette dame qui entretient un petit bout de chemin communal entre la rue Arletty et le chemin de la Foresterie, le fleurissant avec soin et me demandant que les services de la ville préservent ce qu'elle a commencé. Autre façon de voir que celle qui estime que tout est dû par la collectivité.

samedi 10 septembre 2011

Pont des vendéens ? Mon œil !



Petite cérémonie hier vendredi soir au Pont des Vendéens autour d'une plaque célébrant l'histoire de ce pont. Le pont des Vendéens fait partie de la balade des trois passerelles tracée par le Conseil de Quartier Est et les membres du Conseil souhaitaient que soit rappelé le pourquoi du pont des Vendéens.
Toutefois, il a fallu attendre la plaque afin que soient vérifiées les données historiques qui allaient y figurer. Ce fut un bon choix car mes maigres connaissances historiques furent sérieusement ébranlées : je pensais que le seul pont qui traversait l'Huisne avait été détruit par les forces révolutionnaires pour empêcher la progression de l'armée vendéenne en 1793. Sauf que l'on ne m'avait jamais dit jusqu'alors que ce pont des « Vendéens » avait été doublé par un autre pont construit entre les années 1764 et 1777. 
L'armée vendéenne emprunta ce nouveau pont sans se préoccuper de l'ancien, improprement appelé aujourd'hui pont des Vendéens, pont qu'ils n'empruntèrent jamais !

En relisant la plaque en présence du maire et en rétablissant la vérité historique, je n'ose proposer de le rebaptiser. Nous savons que Philippe de Villiers est très attentif à tout ce qui touche les Vendéens. Après nous avoir réclamé les restes des soldats vendéens retrouvés lors des fouilles des Jacobins, il serait bien capable de lui trouver un nouveau nom, genre « pont du Puy du Fou » !

jeudi 8 septembre 2011

Nucléaire : mensonges et silence.



L'énergie nucléaire et ses problèmes reviennent en force à la une des journaux et il est difficile de ne pas mettre en parallèle deux informations récemment parues dans la presse.
La première fait la une : c'est le non lieu rendu dans le procès des retombées du nuage de Tchernobyl en France. Ainsi le « fameux » professeur Pellerin, celui qui avait affirmé que le nuage s'était arrêté à nos frontières, est donc disculpé.
Pourtant une corrélation forte entre les retombées de césium et l'augmentation des troubles de la thyroïde dans l'est du pays et, en particulier en Corse, a été largement démontrée. La carte ci-dessous est tirée d'un rapport de l'officiel Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucélaire. Une région de Corse a été irradiée à plus de 40 000 béquerels, zone où 2096 dossiers ont dû été traités par un endocrinologue.
Qu'un tribunal puisse nier une telle réalité est un déni de justice pour tous ceux qui souffrent de troubles thyroïdiens.
La deuxième information, qui a fait moins de bruit, est une déclaration de l'ancien premier ministre japonais Naoto Kan. Dégagé aujourd'hui de toute responsabilité politique, il raconte la gestion de la catastrophe de Fukushima. 
L'opérateur nucléaire TEPCO avait envisagé, devant l'ampleur de la catastrophe, de se retirer des centrales accidentées. La conséquence immédiate, que le premier ministre japonais a envisagé alors, c'était l'évacuation d'une zone de 300 km autour des centrales, et en particulierla ville de Tokyo : 30 millions d'habitants ! Il rajoute en avoir eu «  froid dans le dos ». On peut le comprendre ! Cela doit également nous faire réfléchir : la ville du Mans se situe à moins de 300 km de Flamanville, lieu où l'on construit le futur EPR qui cumule déjà tant de problèmes de sécurité dans sa construction.
Ces deux informations confirment ce que nous avons toujours dit. L'industrie nucléaire est une industrie dangereuse construite sur le mensonge et le silence.
Il faut sortir du nucléaire : le plus vite sera le mieux !

mardi 6 septembre 2011

Le petit bois... des Sablons



Certains l'appellent le bois des Sablons, d'autres le bois du Gué-Bernisson, mais, à écouter les riverains, c'est plutôt « le petit bois », nom donné à cet espace étonnant.
Niché entre des cours d'immeubles, il a réussi à garder son caractère forestier.
Une visite du quartier des Sablons nous avait amenés à traverser ce bois il y a un an et nous avions constaté qu'il méritait un petit coup de jeune.
Nous avions promis d'y revenir pour discuter de cette rénovation avec les riverains et le Conseil de Quartier. Promesse tenue en fin de journée hier.
Beaucoup de riverains présents pour une séance de démocratie participative où chacun propose son point de vue dans l'aménagement. Nous enregistrons...
Les riverains souhaitent conserver l'aspect un peu « sauvage » du lieu.  Ils souhaitent que les cheminements soient un peu moins « gadouilleux », que quelques élagages et coupes d'éclaircie soient réalisés et que quelques bancs soient rajoutés. Nous nous y engageons.
Nouvelle méthode ? Pour avoir discuté avec les participants, je crois qu'ils ont apprécié d'avoir été écoutés,  d'avoir rencontré sur place les élus et les services de la ville et d'avoir conservé  la main sur leur environnement.

dimanche 4 septembre 2011

On touche le fond...



Il y avait eu François Fillon et son attaque contre la binationalité d'Éva Joly. Aujourd'hui c'est Alain Marleix qui traite Jean-Vincent Placé, dirigeant d'Europe-Écologie Les Verts et ami,  de « coréen national ». On touche le fond...
Quand on veut éviter le débat parce que l'on n'est plus capable de défendre « sa » politique, on attaque les personnes sur leurs origines. C'est un procédé malheureusement bien connu.
D'alleurs, il faut que je me méfie car moi et ma famille, nés en Bretagne, ne sommes français que depuis 1532 ! D'ici qu'Alain Marleix me traite de « breton national » !
Beaucoup de réactions à cette saillie xénophobe de l'ancien ministre U.M.P.. J'en retiendrai deux. Celle officielle d'Europe-Écologie Les Verts sous la plume de Pascal Durand, porte-parole : 


« Alain Marleix : L’indignité nationale
Venant après les dérapages des ministres de l’intérieur Brice Hortefeux et Claude Guéant, puis des allusions sur la binationalité d’Eva Joly, les nouveaux propos d’Alain Marleix stigmatisant les origines coréennes de Jean Vincent Placé, démontrent qu’il n’existe plus aucun tabou au sein de la droite à l’égard du racisme et de la xénophobie.
Cette volonté explicite de délégitimation de citoyennes et de citoyens français nés à l’étranger constitue une véritable insulte non seulement aux dizaines de milliers de françaises et de français adoptés, élevés et éduqués en France, mais également à leurs parents adoptifs et à leurs familles.
Elle constitue également une injure à la République française et à ses valeurs, car ces attaques à l’odeur rance, proférées par des apôtres de la « vraie France »,  portent en elles les germes de la division et de la discorde nationale.
Europe Écologie – Les Verts, tout en exprimant à Jean Vincent Placé sa plus profonde solidarité et son entier soutien, demande que les propos d’Alain Marleix soient condamnés sans la moindre ambigüité par ses collègues de l’UMP et que leur auteur soit sanctionné. »


Et l'autre de quelqu'un que je ne connais que par l'intermédiaire de Facebook, moins mesurée certes :


« Soyons clairs. Nous sommes tous des Coréens. Et des Norvégiens. Et des Auvergnats. Et des bougnoules, et des nègres, et des youpins, des niaqoués, des chinetoques, des amerloques, des ritals, des espingouins, des rosbifs, des bronzés, des boches... Et les Marleix, les Fillon, les Hortefeux, toutes les canailles de leur espèce, en attendant de se débarrasser d'eux, on les emmerde. »
Mais quand on a en face de nous des personnes qui sont arrivées à un tel point de xénophobie, il est vrai qu'il est parfois difficile de respecter la bienséance oratoire !

vendredi 2 septembre 2011

Le coup de massue de Jean-Marie Geveaux



Le Conseil Général de la Sarthe, tenu par la majorité U.M.P., vient de fixer le prix des cantines scolaires dans les collèges de la Sarthe : 3 € pour tout le monde.
Si cette mesure, comme l'affirme son président Jean-Marie Geveaux, peut sembler sociale (le même prix pour tout le monde), elle cache une bien autre réalité : celle d'une politique de droite bien plus inégalitaire qu'il n'y parait !
D'abord, elle correspond à une augmentation des tarifs : jusqu'à 10 % pour les collégiens du collège Vauguyon par exemple ! D'autre part, je veux bien donner un cours de maths au président pour lui expliquer que 3 € n'a pas la même valeur pour une famille aisée et une famille aux revenus modestes et même l'inviter à la distribution de nourriture au Secours Populaire ou aux Restos du Cœur pour lui montrer comment la pauvreté frappe une partie de la population mancelle.
La ville du Mans, elle, a adopté un tarif établi sur le quotient familial permettant aux familles modestes de permettre à leurs enfants d'avoir au moins un repas consistant à prix minime dans la journée.
Cette mesure du Conseil général de la Sarthe va donc s'ajouter d'une part à l'augmentation du coût des fournitures scolaires et d'autre part aux mesures iniques de François Fillon.
La droite sarthoise est à la manœuvre : Béatrice Pavy avec ses manuels, Jean-Marie Geveaux et le prix des cantines scolaires, François Fillon et ses mesures d'austérité et de suppression de classes et de postes. Mais quand est-ce qu'ils vont s'arrêter ?