Réunion du Comité de pilotage vélo hier soir. L'essentiel de la réunion a tourné autour de politique cyclable de Le Mans Métropole à travers les réponses apportées à un courrier de l'association de cyclistes Cyclamaine.
Je fais partie de ces rares élus manceaux pour qui le vélo est le moyen de déplacement quotidien et il n'est pas facile dans ce genre de réunion de porter deux casquettes : celle de l'élu Vert (puisque je les représente dans ce comité) et celle de l'amoureux de la petite reine.
En tant qu'élu, j'apprécie et je défends les efforts de la collectivité dans les domaines suivants :
• Mise en place des double-sens cyclables à raison de 15 par an. Sur les 340 « sens interdits », il en reste encore 224 à aménager.
• Généralisation des sas aux carrefours aux feux tricolores et expérimentation des tourne-à-droite libres dans les carrefours où il existe une bande cyclable en amont et en aval.
• un schéma directeur d'aménagements sur les trois années qui viennent avec une volonté de réaliser les liaisons Le Mans-agglomérations de Le Mans-métropole.
Voilà pour le positif.
Mais ce que je regrette en tant qu'usager, c'est un certain nombre de mesures qui montrent que notre collectivité n'est pas au top encore dans sa politique cyclable :
• c'est d'abord l'abandon de son adhésion au « club des villes cyclables ». Ce club, où la majorité des grandes villes est adhérente, se veut le centre de rassemblement de toutes les informations et règlements qui concernent l'utilisation du vélo en milieu urbain. C'était une mine d'informations pour les services de notre collectivité. Les raisons invoquées : le coût trop élevé de l'adhésion (4 500 €). Aura-t-on la même rigueur pour les autres adhésions de notre collectivité et, en particulier, pour toutes les subventions en direction de l'automobile ?
• dommage aussi que notre collectivité ne prenne pas aussi l'initiative d'une animation forte autour de vélo, préférant laisser cette responsabilité aux associations cyclistes et en particulier, Cyclamaine. Même si, bien sûr, elle y apporte un soutien logistique. Pourquoi cette frilosité ?
Aujourd'hui, tout le monde peut constater l'augmentation des vélos en ville pour deux raisons essentielles : l'augmentation du prix du carburant et l'apparition des vélos à assistance électrique dont les usagers apprécient la facilité (succès incroyable de la location des vélos setram).
Nous nous devons d'anticiper cette évolution et nous devons répondre à ces nouveaux usagers en leur offrant un maximum de confort et de sécurité. Notre ville a tout à gagner en se montrant novatrice dans le domaine.
Que notre ville ne donne plus que l'image d'une collectivité où c'est la voiture qui décide de tout à l'image de cette bande cyclable interrompue avenue Georges Durand pour le stationnement de 4 à 5 voitures. Moi, je ne l'accepte plus.
• Généralisation des sas aux carrefours aux feux tricolores et expérimentation des tourne-à-droite libres dans les carrefours où il existe une bande cyclable en amont et en aval.
• un schéma directeur d'aménagements sur les trois années qui viennent avec une volonté de réaliser les liaisons Le Mans-agglomérations de Le Mans-métropole.
Voilà pour le positif.
Mais ce que je regrette en tant qu'usager, c'est un certain nombre de mesures qui montrent que notre collectivité n'est pas au top encore dans sa politique cyclable :
• c'est d'abord l'abandon de son adhésion au « club des villes cyclables ». Ce club, où la majorité des grandes villes est adhérente, se veut le centre de rassemblement de toutes les informations et règlements qui concernent l'utilisation du vélo en milieu urbain. C'était une mine d'informations pour les services de notre collectivité. Les raisons invoquées : le coût trop élevé de l'adhésion (4 500 €). Aura-t-on la même rigueur pour les autres adhésions de notre collectivité et, en particulier, pour toutes les subventions en direction de l'automobile ?
• dommage aussi que notre collectivité ne prenne pas aussi l'initiative d'une animation forte autour de vélo, préférant laisser cette responsabilité aux associations cyclistes et en particulier, Cyclamaine. Même si, bien sûr, elle y apporte un soutien logistique. Pourquoi cette frilosité ?
Aujourd'hui, tout le monde peut constater l'augmentation des vélos en ville pour deux raisons essentielles : l'augmentation du prix du carburant et l'apparition des vélos à assistance électrique dont les usagers apprécient la facilité (succès incroyable de la location des vélos setram).
Nous nous devons d'anticiper cette évolution et nous devons répondre à ces nouveaux usagers en leur offrant un maximum de confort et de sécurité. Notre ville a tout à gagner en se montrant novatrice dans le domaine.
Que notre ville ne donne plus que l'image d'une collectivité où c'est la voiture qui décide de tout à l'image de cette bande cyclable interrompue avenue Georges Durand pour le stationnement de 4 à 5 voitures. Moi, je ne l'accepte plus.