mercredi 29 décembre 2010

Pour ne pas les oublier...



Je me suis retrouvé avec quelques élus place de la Mairie à l'appel du Club de la Presse Sarthois. Rassemblement pour ne pas oublier que Stéphane Taponnier et Hervé Ghesquière sont otages depuis un an. Rassemblement également pour montrer que l'on a entendu la détresse de sa famille qui s'est exprimée hier dans les médias.


Difficile d'oublier aussi les déclarations scandaleuses de Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée quelques jours après cette prise d'otages. « Ils font courir des risques aussi à beaucoup de nos forces armées, qui du reste sont détournées de leurs missions principales. Je crois que, quand même, le scoop ne doit pas être recherché à tout prix » et celles de Nicolas Sarkozy qui avait dénoncé « leur imprudence coupable ».
Je pense que ces déclarations n'ont pas aidé à leur libération. Tout doit être mis en œuvre aujourd'hui afin qu'ils rejoignent le plus rapidement possible leurs familles.

lundi 27 décembre 2010

Lettre aux lectrices et lecteurs du Maine Libre



Chers lectrices, chers lecteurs,


Votre quotidien préféré dont j'ai le plaisir de vous joindre la une ci-dessous :

a décidé de vous faire désigner le Sarthois de l'année. Vous aurez donc le choix entre 21 candidats dont vous trouverez la liste sur notre site internet. Une malencontreuse erreur de notre part nous amenés à insérer deux noms de femmes dans cette liste. Celui de Sophie Bringuy, élue Europe-Écologie / Les Verts au Conseil Régional des Pays de la Loire et celui d'Émilie Biheux, miss 24 heures.
Afin d'éviter de perturber notre classement et la future une de votre quotidien préféré puisque nous élisons, ne l'oublions pas, le Sarthois de l'année, nous vous demandons d'éviter de voter pour ces deux noms. 
Imaginez, en effet, que notre Sarthois de l'année soit...  une Sarthoise !

dimanche 26 décembre 2010

Cadeau de Noël



Difficile de quitter mon cadeau de Noël....  J'ai dévoré l'ouvrage de G. et G. Blanchard, de J.P. Delaperrelle et de mon ami Daniel Levoyer sur l'histoire des noms des rues du Mans. Et je vous le recommande...


Il y avait bien longtemps que je n'avais appris autant de choses sur notre ville. Car, dépassant le strict cadre de l'origine des noms des rues du Mans, l'auteure et les auteurs ont su évoquer de nombreuses anecdotes de l'histoire de notre ville. Passionnant...
Quelques regrets : si j'ai appris que la rue d'Isaac tirait son nom de la ferme d'Isaac, nom d'un archidiacre, le mystère de la rue de « Ah-Ah » reste encore entier !
Content également d'apprendre que j'habitais à deux pas de la meilleure vigne de notre commune : le Clos-Margot. Putain de philloxéra !
Mais hier soir, après m'être endormi sur mon bouquin, je rêvais que l'on m'intronisait dans l'ordre de « la Confrérie des Chevaliers du Clos-Margot » ! Et que le Margaux coulait à flot.
Et à celle et ceux qui vont me faire remarquer la différence orthographique, je leur dis « Qu'importe l'orthographe du moment que l'on a l'ivresse »
Un super bouquin à offrir ou vous offrir pour vos étrennes.

vendredi 24 décembre 2010

Lettre au Père Noël



Petit Papa Noël,

En cette période de crise et d'économies pour notre collectivité, je ne voudrais pas t'imposer trop de dépenses supplémentaires. Et comme les cadeaux que je souhaite ne me semblent pas coûter trop cher, j'espère que tu arriveras à les satisfaire au plus vite.
• En cadeau n° 1 : un trottoir !



Oui, Père Noël, notre vie de piéton est devenue un enfer place des Jacobins. Parce que les entreprises ont planté leurs panneaux protecteurs au ras de la chaussée, nous ne pouvons plus circuler devant l'ancien théâtre. Il aurait suffi de les planter 80 cm en retrait pour nous laisser un cheminement. Pourquoi, Père Noël, tous les cadeaux sont, en général, réservés aux automobilistes ?
• En cadeau n° 2 : des rues réellement piétonnes !
Je sais que ça sera plus dur, cher Père Noël, puisque notre Maire et son conseil municipal avaient décidé, il y a bien longtemps, que tout le secteur Bolton-Saint-Nicolas serait réservé aux piétons. Mais rien ne change, Père Noël !  Je sais bien que les Mancelles et les Manceaux sont très fiers que leur cité soit celle de l'automobile, mais pourquoi s'entêtent-ils à la laisser traîner dans nos rues piétonnes ?
C'est vrai qu'il y a eu un effort, Père Noël, en effaçant les bandes blanches des places de stationnement réservées à leurs sacrées bagnoles. Mais regarde la photo ci-dessous, Père Noël, les commerçants mettent même des panneaux de stationnement interdit devant leur boutique pour être sûrs que personne ne se gare devant chez eux !



Et j'espère que tu te souviens, cher Père Noël, que c'étaient les mêmes qui hurlaient quand on voulait rendre ces rues aux piétons.
Toi qui as choisi un mode de déplacement doux et écolo avec ton traîneau et tes rennes, ne pourrais-tu pas aider tes amis les piétons à avoir un tout petit espace à eux, sans être obligés de s'écarter toutes les cinq minutes pour laisser passer un véhicule à moteur ?


Je t'embrasse. Yves

jeudi 23 décembre 2010

La curieuse arithmétique de l'Inspecteur d'Académie



Projet de fermeture de classes à la rentrée 2011 : 42 classes pour le département de la Sarthe. Projet d'ouverture : 12. Donc la Sarthe sera privée de 30 classes à la rentrée prochaine pour, toujours d'après les données de l'Inspection Académique, 150 élèves en moins.
Si on part sur une moyenne de 25 élèves par classe, on devrait logiquement arriver à 150 : 25 = 6 classes. On comprend bien que ce n'est pas aussi simple car aucune école ne voit disparaître 25 élèves d'un coup.
Alors comment arrive-t-il à 30 classes notre Inspecteur d'Académie ? Tout simplement en jouant sur le « seuil » de fermeture. Si, en effet, vous dites « aucune classe à moins de 25 élèves dans le département » alors que l'année précédente vous aviez dit 24, beaucoup plus de classes seront menacées. Mais ce qu'il ne dit pas notre inspecteur, c'est où vous mettez les enfants de la classe qui a été supprimée (et leur nombre peut monter jusqu'à 24). Dans la ou les classes existantes, bien sûr, gonflant alors leurs effectifs.
Mais qu'est-ce qu'il en à faire notre Inspecteur ? Le Recteur, qui se verra récompensé par sa prime de Noël proportionnelle aux nombre d'enseignants récupérés (c'est ICI), a donné ordre à M. Roy, inspecteur d'académie de la Sarthe, de récupérer 30 postes. Et que croyez-vous qu'il va faire en bon fonctionnaire docile ?
Hier, il était dans le Rhône, aujourd'hui dans la Sarthe et demain ailleurs... la situation sarthoise n'est, pour lui, qu'un cas d'école même si notre département présente une situation catastrophique dans le domaine scolaire.
Sur les 30 classes supprimées, notre ville est touchée de plein fouet puisque 6 maternelles vont perdre une classe (Petit-Louvre, Villaret, Dr Calmette, J. Ferry, Vivaldi, Hauréau).
Encore un mauvais coup contre les écoles maternelles ! Les intentions de ce gouvernement piloté, ne l'oublions jamais, par le sarthois François Fillon sont claires : reporter sur les collectivités locales l'accueil des enfants de moins de 3 ans. C'est vrai que l'école publique quand on a été élève de Saint-Michel-des-Perrais et de Notre-Dame-de-Sainte-Croix n'est pas la première préoccupation du Premier Ministre ! 
Souvenez -vous aussi des déclarations de M. Xavier Darcos :  « faut-il faire passer des concours à bac + 5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants et de leur changer les couches ? »
Dernière remarque : beau courage aussi de notre Inspecteur d'Académie dont l'annonce tombe en pleines vacances scolaires de Noël ! Dis maman, c'est ça que l'on appelle la trêve des confiseurs ?

mercredi 22 décembre 2010

Adieu Bollée ?



Pas question de rater l'évènement incontournable hier soir : le dernier match de l'équipe de foot du Mans au stade Léon Bollée. Plus de monde que d'habitude (8000 personnes ?) et une défaite... contre les bretons de Vannes. Je ne sais pas si le feu d'artifice tiré pour ce dernier match aura mis du baume au cœur des supporters. Mais une chose  est sûre : je n'osais pas trop affirmer ma « bretonitude » hier soir.  Le chemin vers le retour à la Ligue 1 sera long.


Cette dernière soirée était forcément propice aux souvenirs : j'évoquais ceux des années 1960 où nous, élèves du Lycée Montesquieu, venions pratiquer nos deux heures de « plein air » au stade Léon Bollée. C'était alors des matchs de foot très disputés sur les terrains annexes (côté Chancel).
Nous traversions en short ou survêtement le « Vieux Mans » pour rejoindre l'escalier du tunnel, puis la rue Voltaire, la Boussinière et le stade. Nos deux heures étaient déjà amputés d'une heure de temps de parcours aller-retour. Et je me rappelle que certains remontées des marches du Tunnel étaient particulièrement difficiles à nos jambes fatiguées. Mais nous étions tellement heureux de quitter l'environnement un peu carcéral du Lycée Montesquieu. Bollée c''était un peu la liberté !
Rencontre également avec Gérard Bollée, un descendant. Discussion sur les éoliennes Bollée (c'est ICI et ). J'apprends qu'elles étaient fabriquées rue Sainte Hélène, rue située entre la rue de la Mariette et l'avenue Bollée. Il semblerait qu'il y reste encore un bout de l'atelier.
Il évoque bien sûr son grand oncle Léon Bollée. Celui-ci, dont le nom évoque avant tout l'automobile, était, en fait, un passionné de la petite reine, d'où l'origine du stade qui a longtemps abrité un vélodrome. D'où l'idée de baptiser notre vélodrome actuel « Vélodrome Bollée ».
Il est aussi fier de nous montrer une photo de son ancêtre : Léon Bollée tirant la langue... à qui ?


lundi 20 décembre 2010

Lettre à Patrice Perdereau



Patrice Perdereau, maire-adjoint et responsable du parti de Gauche, m’a interpellé récemment sur ce blog. Son intervention vous a peut-être échappé. En voici la teneur :

« Dis moi Yves, que penses tu du projet de vendre à un promoteur privé des terrains appartenant à une société d'HLM et sur lesquels il était prévu de bâtir qq dizaines de logements sociaux en basse consommation? Ce n'est pas de l'écologie bobo ça, mais de l'écologie populaire comme nous l'aimons. Enfin, qui est à l'origine de la première crèche HQE sur notre ville? c'est pas du gadget ça!
Que penses tu de la densification de l'habitat en ville, afin d'éviter l'étalement urbain et l'usage de la voiture, même lorsque cela concerne nos quartiers? Là encore, c'est du lourd.
Bien à toi PP »

Voici mes réponses :

1) Sur des terrains à vendre à un promoteur privé.
À l’heure actuelle, tu dois le savoir, il existe dans notre ville une vacance certaine dans les logements sociaux. Je ne vois pas donc l’intérêt de constructions supplémentaires, surtout quand la conjoncture financière n’y est pas.
Il me semble plus important, en effet, d’investir à l’heure actuelle dans l’isolation des bâtiments existants, ce qui permettra une baisse des charges des logements sociaux. Et si la vente du terrain dont tu parles peut accélérer ces travaux d’isolation, cela ne me gêne pas.
L’écologie bobo, celle que tu sembles choisir, serait de se lancer dans la construction spectaculaire d’un Bâtiment Basse Consommation alors qu’un nombre conséquent de logements sociaux sont libres sur la ville.
Personnellement, je choisis celle permettant de diminuer les charges des locataires car là est l’écologie populaire.

2) Sur la crèche HQE
Si effectivement, dans le mandat précédent, c’est toi qui as voulu tester la démarche Haute Qualité Environnementale au niveau d’une crèche en tant qu’adjoint à l’enfance, il me semble que tu t’es réjoui d’avoir à tes côtés le Vert Rémy Batiot, vice-président au Développement Durable, qui a mené le combat contre des élus qui n’y étaient pas favorables.
Je crois savoir aussi qu’il y a eu aussi pas mal de ratés dans la construction : modulation de la chaleur, régulation à distance non compatible, oubli de pare-soleil, etc. Au fait, ont-ils été résolus ?

3) Sur la densification de la ville.
Pas de problème. Les Verts ont été les premiers à se battre contre l’étalement urbain et ils ont fait de la densification de la ville une de leurs priorités en matière d’urbanisme. Ce sont encore eux qui demandent que dans le PLU, soient aussi instaurés des seuils minimaux d’habitants dans les différentes zones constructibles.
Mais la densification ne doit pas être entreprise n’importe comment. Si elle n’est pas accompagnée de mixité sociale, elle va dans le sens contraire de nos ambitions. À l’heure actuelle, dans certains de nos quartiers, nous assistons à ce que j’appelle l’« Urbanisme Google ». À l’aide de «Google Earth », les promoteurs repèrent les maisons avec grand jardin, les achètent à un prix bien supérieur à celui du marché et construisent immeubles sans logements sociaux dans le seul but de réaliser avant tout une belle opération financière.
De plus, une densification de la ville doit comporter une étude des infrastructures pré-existantes : accessibilité, transports en commun, réseaux d’assainissement par exemple, alimentation énergétique, etc.
Donc, oui, bien sûr je suis complètement favorable à une densification de notre ville mais une densification raisonnée et concertée.
En cliquant ICI, tu découvriras une illustration de mes propos ci-dessus en ce qui concerne le quartier Nord-Est.

dimanche 19 décembre 2010

Carte blanche à Patrick...


Un peu fatigué de ma semaine, je laisse la place à Patrick Dalaine, avec son humour ravageur.

jeudi 16 décembre 2010

Le budget 2011 au Conseil Municipal




Long, long conseil municipal... Commencé à 9 heures ce matin, il a fini à 17 heures. Mais le budget 2011 méritait bien  les exposés de tous les adjoints en délégation.
Il fut interrompu un peu de façon abrupte par l'arrivée de Michel Rocard qui, venu dédicacer un livre dans une librairie du Mans, était invité par notre Maire, « dernier rocardien », comme il aime tant à se définir. L'ancien premier ministre est bien trop vite accaparé par les candidats socialistes aux cantonales pour que j'aie le temps de le saluer. Oui, il est bien loin le temps où il arrivait, presque inconnu du côté de la rue des Trois Tonneaux (qui n'existe plus aujourd'hui), près de la rue de « Ah-Ah » dans les locaux du PSU pour animer nos premières réunions. C'était le bon temps où il était le chantre inconditionnel de l'autogestion. S'en serait-il souvenu ? C'était en 1966 ou 1967.... où, à quelques uns, nous venions également de créer une section UNEF au Mans.
Le budget a donc été adopté avec un vote contre de l'UMP (pouvait-il en être autrement ?). Les arguments de l'opposition n'ont pas volé haut... Nous avons ainsi appris que Le Mans était ainsi « une ville fantôme » où il ne faisait pas bon de se promener la nuit. Chicago quoi... donc police municipale, vidéo-surveillance, etc. Le leitmotiv habituel !
Quant au reste des délibérations, je me suis abstenu sur celle qui définissait le règlement intérieur du nouveau stade car trop attentatoire au droit à l'image du citoyen. Le futur spectateur, en effet, doit consentir et accorder gratuitement à l'organisateur le droit d'utiliser et de reproduire son image. Insupportable.
Je voterai également contre une délibération présentant un avenant à la concession du nouveau stade. Cet avenant présentait, en effet, un coût supplémentaire du nouveau stade de plus de 2 millions d'euros dont la moitié à la charge de la ville.
Ces deux millions correspondaient à des coûts supplémentaires de vidéo-surveillance (680 000 €) et d'autres aménagements nécessaires pour une homologation par la Ligue de Football. Cela m'a permis d'alerter mes collègues du coût réel de la vidéo-surveillance et de dénoncer les diktats de la Ligue de Football.
Il me semblait indécent, en effet, de voter un blanc-seing d'un million d'euros (la moitié de la somme pour notre collectivité) alors que, dans le même temps, je rencontre les bureaux des Conseils de Quartier pour leur demander de renoncer à certaines animations de quartier. 
D'autre part, quand on voit que dans les travaux supplémentaires, il y a la construction d'un parafoudre, d'accès handicapés, de contrôles de billetteries et des réaménagements de parking, n'est-on pas en droit de s'interroger sur la sincérité du contrat signé au départ ? Est-on certain que bientôt il n'y aura pas une nouvelle facture ?
Tous ces doutes m'ont amené à voter contre le financement de ces travaux supplémentaires.

mardi 14 décembre 2010

Un beau métier : recteur...



Je me souviens de la campagne de communication dans les années 2005 pour le recrutement des enseignants, arrêtée de justesse à cause d'une contrepèterie malencontreuse.
« Quel beau métier, professeur ! »
Difficile de na pas penser à celle-ci en découvrant le salaire des Recteurs d'Académie. Vraiment un beau métier ! En effet, par décret du 12 novembre 2010, le gouvernement vient de fixer le montant de leur indemnité annuelle de responsabilité qui s'ajoute à leur salaire mensuel.
Elle est constituée de deux éléments : une part fixe : 15 200 € annuels (vous avez bien lu !) et d'une part variable de 6 840 €. Et pourquoi cette part variable ?
Si vous lisez bien cet arrêté, vous y constaterez que cette part variable sera déterminée en fonction « de la manière de servir et de la réalisation des objectifs qui leur ont été assignés ».
Plus encore que cette prime indécente (et qu'on arrête de me dire que dans le privé, c'est bien pire...), ce qui me révolte encore plus c'est l'encouragement à la servilité. Plus vous appliquerez la politique sarkozyste dans vos académies respectives, et plus la prime sera importante !
Chers recteurs, supprimez les postes, supprimez les enseignements, encouragez la précarité des non-titulaires, embauchez les retraités, multipliez les heures sup, fermez les postes aux concours, supprimez les auxiliaires de vie scolaires, foutez les élèves handicapés dehors, supprimez les RASED et l'équipe N. Sarkozy - F. Fillon - L. Chatel vous récompensera ! Mais où s'arrêteront-ils ?
Vous trouverez les deux articles du décret sur le site de Légifrance ICI et .

samedi 11 décembre 2010

Ah, les rues en pente !



Nous avons eu la chance, grâce aux services de Le Mans Métropole qui avaient bien anticipé et d'une « neige mouillée » d'échapper au blocage qu'a connu la région parisienne.
Difficile de ne pas penser aux milliers de parisiens et banlieusards obligés de passer la nuit dans leur voiture, lieu de travail ou centre d'hébergement ouvert à la hâte.
Mais difficile d'oublier la communication de nos gouvernants. Entre Brice Hortefeux stigmatisant « les rues en pente » (à quand une loi les interdisant ?) et François Fillon, faisant retomber les responsabilités sur les agents de Météo-France, ils ont fait fort !
Sauf que les agents de météo-France font tourner sur internet le bulletin qu'ils avaient publié le matin : alerte orange, fortes chutes de neiges (entre 3 et 10 cm), formation de verglas. Tout y était ! L'alerte orange sur notre département ne l'a même pas alerté : il n'a rien changé de son voyage à Moscou !
Pas très élégant, Monsieur Fillon. mais on ne supprime pas un poste d'agent de l'Équipement sur deux sans qu'il y ait des conséquences sur notre territoire ! C'est plus facile de masquer les conséquences de sa politique en accusant les agents de la météo !
Quant au ministre de l'Intérieur, n'en parlons pas... Je retiendrai seulement une réflexion entendue à la radio : « Un flocon, ça va. C'est quand il y en a plusieurs que ça ne va plus...»

jeudi 9 décembre 2010

Nazdarovié !



C'est un des rares mots de russe que j'ai retenu de mon récent voyage à Rostov-sur-le-Don. Tant il est vrai que beaucoup de réceptions se terminent par cet inévitable « nazdarovié » (tchin-tchin...) le verre de vodka à la main.
Aujourd'hui c'est notre ville qui a accueilli des délégations étrangères de Bolton, Paderborn et Rostov pour le marché de Noël. Les Mancelles et Les Manceaux ont beaucoup apprécié leur présence. Un petit regret toutefois pour l'absence de Volos. Mais les autorités municipales s'en sont excusées : comme chacun sait, la crise est très forte en Grèce et la municipalité n'a pas pu se permettre le déplacement d'une délégation alors qu'elle est incapable de payer ses fonctionnaires.
Donc grand plaisir d'avoir pu retrouver Micha, mon guide si chaleureux de Rostov. D'accord, il n'a pas le charme slave de la belle Nathalie de la chanson de Bécaud... mais lundi, c'est moi qui lui ai servi de guide lors du match de foot Le Mans - Troyes dans un froid... sibérien.
La délégation russe est repartie, mais en nous laissant la chorale de l'Université des Transports que j'ai accueillie hier dans la salle du Conseil Municipal.


Nous avons eu droit à une petite aubade qui a dû réveiller les revenants des Plantagenêt qui traînent encore dans les salles de la Mairie.  Récital hier soir à l'Université et ce soir à la Salle Henri Barbin. À ne pas manquer !



Photo du spectacle à Barbin

mardi 7 décembre 2010

Parlons un peu cumul...


Je viens de recevoir aujourd'hui dans ma boîte aux lettres « la Sarthe », le journal du Conseil Général. D'abord, je commence par jouer à mon jeu préféré : savoir qui, entre les deux prétendants au trône Dominique Le Mener et Jean-Marie Geveaux, va gagner au jeu de «ma binette partout »
Eh bien... match nul : 5-5 !
Deuxième intérêt du journal : la tribune des élus de gauche. Je lis donc un texte sûrement inspiré par Christophe Counil, leur tête de liste, qui se lance dans un réquisitoire contre le cumul des mandats. La dénonciation, à peine voilée et complètement justifiée, du Président du Conseil Général  UMP Roland du Luart également vice-président du Sénat et de Mme Béatrice Pavy, députée UMP et vice-présidente du Conseil général, est assez virulente... et elle se termine par cette phrase :
« Nous considérons qu'il est de temps de mettre fin au cumul des fonctions de parlementaire et de membre d'un exécutif local sans attendre le vote improbable d'une nouvelle loi allant dans ce sens. »
Mais dis-moi, Christophe, n'aurais-tu pas oublié dans ta liste ton collègue socialiste Stéphane Le Foll, parlementaire européen et vice-président de Le Mans-Métropole délégué aux finances ? Ainsi que ta collègue socialiste Marietta Karamanli, députée sarthoise et adjointe au Maire du Mans déléguée à la jeunesse ?
Le Parti Socialiste ne me semble pas, lui non plus, très en pointe dans sa volonté d'en finir avec le cumul des mandats.
Au fait, si tu es élu Président du Conseil Général, et c'est tout le bien que je te souhaite, as-tu l'intention de garder tous tes mandats municipaux ? 

lundi 6 décembre 2010

Deux belles réalisations....



Enfin... Oui, enfin !
J'étais très souvent interpellé par les habitants du quartier à propos de la dangerosité des automobiles traversant la place du Pré à grande vitesse. Le raccourci est bien connu : dès que la rue Sièyès est encombrée (bel exemple de pléonasme), les automobilistes empruntent la rue Montoise, la rue d'Orléans et débouchent à fond sur la place du Pré, longeant l'église pour rattraper le bas de la rue Sieyès.
D'ailleurs, il m'a été rapporté quelques incidents qui se seraient passés lors d'obsèques à l'église du Pré. Le service voirie a donc décidé de protéger l'entrée de l'église tout en empêchant le passage des véhicules à grande vitesse devant celle-ci ! Bravo et tant pis pour les esprits chagrins qui pleurent encore les trois ou quatre places de parking disparues !
D'ailleurs, je pense que cette place mériterait un meilleur sort que celui d'un espace à automobiles. Insérée dans un ensemble comprenant l'ancienne clinique, l'église et les vieilles maisons lui faisant face, servie par le parc trop méconnu (réservoir magnifique d'adventices) qui entoure l'église, elle pourrait devenir un espace fantastique à quelques encablures de la Sarthe avec aussi l'Épicerie de Manu à quelques pas.



Autre belle réalisation : la remise en état du parc de l'église Saint-Pavin-des-Champs. Deuxième visite de chantier ce matin après celle du 5 mai (c'est ICI). Le boulot a bien avancé et une partie des grilles a été refixée. Le boulot du chantier d'insertion a pris un peu de retard car la réfection totale du soubassement n'avait pas été prévue.


La deuxième partie qui correspond aux grilles côté rue Fleury débute. elle sera un peu plus longue car il faudra détruire les anciennes toilettes publiques. Mais les jeunes du chantier n'étaient pas peu fiers de nous montrer leur boulot.
L'équipe a changé depuis le 5 mai. Je discute avec Jean-Pierre, le responsable du chantier d'insertion, qui m'explique que ceux qui manquent ont trouvé du boulot et qu'il a accueilli de nouveaux jeunes. Il m'explique aussi le côté motivant de la réalisation d'un tel chantier.


dimanche 5 décembre 2010

Ils n'ont pas traîné !


Un « touch and go » à Toulon ce week-end, juste le temps de passer Gare Sud :


Le grand panneau publicitaire ci-dessus masque les guichets de la gare Sud. Comment ne pas imaginer qu'il était déjà prêt quand M. Cohadon, directeur régional de la SNCF était venu nous présenter le « projet » de fermeture des guichets de la Gare-Sud ? Tout était déjà entériné..
Inacceptable ! Ce M. Cohadon se fout ouvertement de nous.... comme il s'est foutu de nous dans les réunions de concertation à propos de la fermeture des Ateliers SNCF. Cette morgue est insupportable.
Elle correspond à cette volonté de tuer les Services Publics et de ne parler qu'en termes de rentabilité. L'humain, on s'en fout...
La direction régionale de la SNCF vient de montrer quel cas elle faisait de l'avis des élus représentant une ville. La brutalité de ce qui vient de se passer est inacceptable.

vendredi 3 décembre 2010

Bravo !



Je n'ai pas forcément le compliment facile, mais pour une fois...
Je voudrais féliciter toutes les femmes et tous les hommes employés de notre collectivité : celles et ceux qui ont bossé toute la nuit afin de permettre aux Mancelles et aux Manceaux de pouvoir circuler normalement dans leur ville ce matin et de pouvoir prendre le bus et le tramway.
Chapeaux à elles et à eux et tant pis pour les grognons (il y en aura toujours !) qui vont hurler dans les médias locaux sur le fait que leur bout de rue n'est pas déneigé. D'ici que les conseillères et conseillers municipaux de l'UMP réclament, dans le cadre du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, le déneigement d'un grand axe sur deux...

Autre chose : le directeur régional de la SNCF a montré comment il avait entendu le vœu de notre Conseil Municipal afin de garder ouverts les guichets de la Gare-Sud. Hier matin, les guichets ont été fermés. 
Je me souviens également de son discours qui nous affirmait que c'était pour renforcer les guichets de la Gare Nord. Rien ne l'étouffe M. Xavier Cohadon... J'attendais à la gare ce midi une délégation de Rostov-sur-le-Don et une de Bolton. Un peu d'avance... et je vais faire un tour aux guichets de la gare Nord : la grande foule et guichets bien encombrés. J'ai cherché Monsieur Cohadon derrière les guichets... pensant qu'il viendrait en renfort.... mais, vous vous en doutez, je ne l'ai pas trouvé !

mercredi 1 décembre 2010

Christophe, si tu m'entends....



Commençons par des devinettes.
• Qui a dit : « Les résultats ne sont pas au rendez-vous sur la sécurité » [...] « La répression ne suffit pas à faire une politique publique. Une politique de sécurité doit être équilibrée. Il faut de la fermeté, de l'humanité et du dialogue »
Qui a ajouté« il faut également agir sur l'éducation, maillon essentiel de la prévention » ?
• Qui a rajouté, en s'appuyant sur un rapport de la Cour des comptes, que la réforme de la carte scolaire, qui visait à « sortir les jeunes de leurs ghettos, a creusé les inégalités » ?
• Qui a conclu: « Il faut que les policiers aient les moyens d'agir dans la durée », et « s'appuyer sur les habitants, majoritairement honnêtes » ?
Qui peut être aussi critique sur la politique de sécurité de Nicolas Sarkozy aux commandes de celle-ci depuis  10 ans à grands coups de « karcher » ? Un dangereux gauchiste ? Vous n'y êtes pas du tout... c'est Rachida Dati, membre de l'UMP et ancienne ministre de la justice ! Enfin une dirigeante de l'UMP qui commence à voir clair sur la politique menée dans le domaine par Brice Hortefeux et son ancien mentor Nicolas Sarkozy...J'attends maintenant avec impatience et délectation les commentaires de l'UMP locale toujours prête à faire ses choux gras sur les problèmes de sécurité ! Allez Anne, Véronique, Isabelle, Valentin, Alain... pour une fois, j'ai hâte de vous lire !
Autre intervention remarquée la 19 novembre, c'est celle de Gilles Nicolas. Gilles Nicolas est adjoint au maire socialiste de Nantes. Il est chargé de la tranquillité publique. En gros, c'est le Christophe Counil nantais. De plus, il doit avoir quelques compétence dans le domaine puisque c'est un ancien commissaire divisionnaire !
Et qu'est-ce qu'il nous dit, l'ancien commissaire : « Les préfets ont pour instruction de vendre des caméras. Et pour être franc, la première chose que l'on se dit, c'est que la population, l'électeur y sont favorables. mais, après, on pose la question de l'efficacité. Aucune étude sérieuse ne le démontre ».
Et puis notre ancien divisionnaire socialiste se lâche : « Vous arrivez à quoi sur une année ? Une interpellation de petit délinquant pour chaque caméra ? C'est une fumisterie. Et ça coûte très cher. »
Nous le savons et nous, Verts, ne cessons de le répéter : c'est la vidéo-surveillance, par son coût, qui prive de moyens la police de proximité.
Et ce ne sont pas les caméras de vidéo-surveillance qui ont ramené le calme dans le centre du Mans durant les nuits de ce week-end, mais bien une présence policière visible !
Ah !  Si je pouvais convaincre notre élu à la tranquillité Christophe Counil...