mercredi 29 septembre 2010

La gabegie de Notre Dame des Landes




Les 18 élus Europe-Écologie du conseil régional des Pays de la Loire ont annoncé avant hier leur « grève » de l'exécutif. Ils n'acceptent pas, comme tous les Verts et écologistes de la région, le renoncement du Président Jacques Auxiette à ses engagements de campagne.
Si le désaccord entre socialistes et écologistes avait été acté lors de cette campagne, Jacques Auxiette et les socialistes s'étaient engagés « à ne pas financer en cours de mandat de nouveaux programmes routiers, concentrant ainsi les moyens financiers sur le ferroviaire ». Or, Jacques Auxiette vient d'annoncer sa volonté de voir étudier un nouveau franchissement de la Loire et indirectement participer à son financement, donnant un sérieux coup de canif dans l'accord passé avec Europe-Écologie.
Nos élus réclament donc, au nom de leurs électeurs (13,64 % ne l'oublions pas), le respect de l'accord signé avec les socialistes, accord qui avait amené la victoire au second tour avec 56,39 % des voix).
Cet aéroport va donc coûter au bas mot 225 millions d'euros dont 115 seront à la charge des collectivités, soit 17 € par foyer fiscal sarthois puisque nous sommes ligériens !
De plus, quel intérêt pour nous, sarthois, de participer au financement d'un aéroport régional ligérien-breton alors que Notre Dame des Landes se situe à égale distance d'Orly et que nous sommes à 1h 45 de Roissy par TGV ?
Non seulement, cet aéroport est une catastrophe écologique, mais c'est également une catastrophique économique. Les habitants de la Région Pays de la Loire attendent plus une amélioration des transports en commun et, en particulier, un réseau ferroviaire performant et adapté que cet aéroport dispendieux !
C'est sur ce fait que nous, militants Europe-Écologie, nous nous sommes engagés et nous demandons que l'accord conclu soit respecté.
Au fait, qu'en pensent nos amis socialistes sarthois ?

lundi 27 septembre 2010

Petits arrangement entre amis (?)



Ainsi, au Conseil de Paris, 147 élus sur les 161 présents ont voté la proposition Delanoë d'accepter le remboursement par l'UMP du coût des emplois fictifs, soit la somme de 2,21 millions d'euros. Ainsi s'éteignent les poursuites contre l'ancien Président de la République Jacques Chirac qui avait fait payer par les parisiens des emplois qui n'étaient là que pour lui préparer son élection à la Présidence de la République.
Si l'on pouvait attendre le vote positif des élus UMP et celui du Parti Socialiste puisque Bertrand Delanoë l'avait entériné, le vote des élus du Parti de Gauche est quand même étonnant. De plus voir Jean-Luc Mélenchon défendre le point de vue de Bertrand Delanoë est aussi surprenant : « Je crois que la ville est rentrée dans ses sous, non, c'était quand même le plus urgent de récupérer ce qui avait été pris, après on peut pas reprocher à la ville de Paris d'avoir cherché à aboutir ».
Que dira maintenant la justice au voleur de bicyclette qui s'engagera à rembourser son larcin ?
Je suis assez fier de la position de nos 13 élus Verts qui ont refusé cet arrangement
Cette affaire s'ajoutant à l'affaire Bettencourt-Woerth et à l'affaire des timbres de M. Longuet ne va pas redorer le blason des politiques. Désespérant...
Et la défense de M. Longuet, président des sénateurs UMP, est consternante : « Non, non, je n'ai pas acheté ma maison de Saint-Tropez avec ces timbres ! ». Mais ce qu'il ne dit pas, c'est qu'il les a revendus ces timbres et pour la coquette somme comprise entre 30 000 et 35 000 € ! Mais où va-t-on ?
Enfin, pour rigoler un peu le lapsus de Mme Dati qui confond inflation et fellation. Ça restera un grand moment, même, si je dois l'avouer, j'ai écouté l'interview de Mme Dati et je n'avais rien entendu ! Finalement, ne serait-ce pas la solution : faire des lapsus volontaires pour créer le buz sur internet ?
Comme dirait Le Canard Enchaîné, ça restera dans les anales !


dimanche 26 septembre 2010

Un samedi bien occupé



La vie d'élu n'est pas toujours un long fleuve tranquille... témoin ce premier samedi d'automne. Ça commence par la visite du quartier Croix de Pierre dont j'avais tracé le parcours durant les vacances d'été.
Notre maire, qui a une pêche d'enfer en ce samedi matin, nous entraîne au pas de charge dans cette visite de quartier, un peu trop rapidement à mon goût. Beaucoup de problèmes abordés pourtant dans ce quartier calme : le problème des lycéens qui squattent les abords de leur lycée pour fumer et qui posent des problèmes aux riverains, le problème des antennes trop présentes à la Croix de Pierre abordé de façon outrancière par une personne électro-sensible, les problèmes de stationnement et de vitesse habituels, la fermeture du parc de Banjan où les incivilités se multiplient, etc. 


Bref, une visite pas si « tranquille » que ça et bien nécessaire pour le quartier. Pas le temps de partager le pot de l'amitié car je suis de « mariage » en début d'après-midi. De l'écoute des doléances à la lecture des articles du Code Civil, il n'y a qu'un pas...


À peine le temps de changer de tenue et je traverse la ville pour me rendre aux Portes Ouvertes de la Maison pour Tous Jean-Moulin. Il est important d'y manifester sa présence tant le personnel a été traumatisé par l'incendie de cet été. La présence du public dans les stands montre l'importance de cet équipement dans le quartier. Raison de plus pour regretter encore ce geste imbécile qui a sérieusement endommagé le lieu.


La Médiathèque des Quartiers Sud n'est pas très loin. C'est son inauguration. Cette belle médiathèque était très attendue dans le quartier et le discours de la représentante des  « Amis de la bibliothèque du Ronceray », association qui s'est tant battue pour l'aboutissement du projet est là pour nous le rappeler.


L'espace est clair, bien agencé avec beaucoup de coins lecture sympas. Les problèmes de chaleur excessive au 1er étage ont été corrigés par la pose de stores. Vraiment une réussite. D'ailleurs, le personnel souligne déjà certaines saturations le mercredi. Démonstration parfaite que cette médiathèque répondait aux besoins des jeunes du quartier.

jeudi 23 septembre 2010

Chiffres, nombres et mensonges...



Je me souviens encore d'une collègue, professeure de comptabilité que je reprenais gentiment lorsqu'en parlant d'un étudiant, elle énonçait sa sentence : « il est fâché avec les chiffres! ». Et je lui expliquais que l'on ne pouvait pas se fâcher avec les chiffres, mais avec les nombres qui étaient écrits avec les chiffres.
Aujourd'hui, on écoutant les radios et les télévisions qui commentent le nombre de manifestants, je suis ramené à la dure réalité : « bataille de chiffres entre le Ministère de l'Intérieur et les syndicats, etc.». Et le nombre de manifestants devient l'enjeu principal de la journée.
L'Élysée : « Le nombre de manifestants baisse montrant que les français ont enfin compris notre réforme des retraites !». Les syndicats : « Nombre de manifestants en hausse : la mobilisation des travailleurs continue ». Qui croire alors ? 
Pour avoir participé aux deux manifs, je pense qu'au Mans, nous étions un peu plus nombreux que le 7.

De plus, je reste plus que prudent sur les nombres de manifestants avancés par l'Élysée car Nicolas Sarkozy et l'UMP ont institué le mensonge comme mode de gouvernement. Deux exemples récents sont là pour nous le montrer :
• Le mensonge éhonté de Nicolas Sarkozy affirmant devant les journalistes qu'Angela Merkel lui aurait affirmé qu'elle expulserait, elle-aussi, les roms d'Allemagne. Angela Merkel aura beau démentir... Rien n'y fait. Plus c'est gros, plus ça passe !
• Le deuxième mensonge est dû à Anne Beauchef, conseillère municipale UMP de notre ville qui affirme dans Ouest-France que Le Mans est la ville de la Sarthe où la taxe d'habitation est la plus élevée. Comment peut-elle affirmer un tel propos alors que l'intéressante étude de Ouest-France ne donne le montant de cette taxe que pour 4 communes de notre département ! Et elle oublie également le montant de cette taxe dans les préfectures des départements des Pays de la Loire où notre ville est une des moins imposées. Ça s'appelle mensonge par omission ou « trucage des chiffres ». Mais rien ne les arrête...

mercredi 22 septembre 2010

Rostov (suite et fin)



Arrivé très tard dans la nuit, je retrouve Le Mans avec beaucoup de plaisir avec des images de Rostov plein la tête.
Lundi : lever de bonne heure. Nous allons rendre visite au lycée 45 (les établissements scolaires sont, en effet, désignés par un nombre...) , lycée francophone. Les élèves nous accueillent avec quelques saynètes toutes dans un français impressionnant. Nous nous trouvons également dans une conférence de presse improvisée avec les élèves de terminale : écologie, conditions d'étude en France, etc. Je rappelle aussi l'accord que nous avons avec ce lycée : octroi d'une bourse d'études pour récompenser un élève dont les résultats en français ont été exceptionnels. On sent chez nos hôtes l'importance de notre visite.


Dans la foulée, nous enchaînons une visite au Conseil régional de Rostov, le temps de transmettre un message d'amitié de Jacques Auxiette, président du Conseil régionl des Pays de la Loire. le début d'une future collaboration ? Nous en exprimons le souhait à son homologue russe.


L'après-midi, nous franchissons le Don et entrons en Asie pour visiter la reconstitution d'un village cosaque. Cours d'histoire sur les cosaques du Don. Un descendant me fait remarquer que ma moustache n'a rien à envier à celles de ses glorieux ancêtres. Dont acte...


Mardi est le dernier jour de notre visite et c'est aussi une grosse journée de travail à l'Université des Transports (25 000 étudiants). Nous avons droit à une visite au pas de charge (à la vitesse cosaque si vous préférez...) du campus. Nous visitons les labos de recherche, très branchés matériaux et nano-technologies (métaux auto-lubrifiants). 


Nous lançons les premières pistes de doubles diplômes niveau master dans le domaine de l'informatique et de la mécanique appliquée. L'Université du Maine viendra signer l'accord définitif au mois de novembre. Nous finalisons également la venue des étudiants musiciens pour le marché de Noël. 
L'avion nous attend... et nous retrouvons à l'aéroport le maire de Rostov venu attendre son épouse qui rentre de Francfort. Conversations à bâtons rompus sur notre jumelage. Le Maire est très intéressé par notre structure Communauté Urbaine... encore des échanges qui s'annoncent !




lundi 20 septembre 2010

Rostov 3ème jour : les rencontres...



Hier dimanche, la WIFI de l'hôtel fait des siennes... ça va me permettre de me coucher tôt. La chaleur est toujours accablante : 32° C. Ce n'est vraiment pas le temps que j'aime.
La journée commence par l'inauguration d'une expo consacrée à un céramiste turc dans un musée de la ville. Les discours sont longs, répétitifs (il y a une dizaine de nationalités). L'art est universel... et si on laissait l'individu admirer avec ses yeux, son cœur. Bref, j'aime ces oiseaux, pas les discours...



Et nous voilà repartis pour la fête interculturelle au bord du Don. Fête magnifique où une grande partie des 130 communautés présentes à Rostov (plus d'un million d'habitants) sont là pour nous accueillir : Tchétchènes, Ingouches, Turcs, Juifs, Grecs, Afghans, Azeris, Géorgiens, etc.  mélanges de cette ville à la limite de l'Europe et de l'Asie (qui commence l'autre côté du pont sur le Don).


Chaque communauté a son stand où il faut partager les spécialités tant au niveau nourriture que boisson avec le soleil qui plombe et dans une cohue indescriptible. Alain, membre de la sécurité de l'ambassade de France en Russie, réussit à me faire sortir de deux situations très délicates... Merci à lui ! 


Le spectacle continue au bord du Don où les mêmes communautés viennent nous présenter leurs danses... Le soleil continue à taper de plus en plus fort, aidé par la réverbération du Don...


Déjeuner au bord du Don avec encore des toasts et des discours... je brode autour "Rostov-sur-le-Don, don du ciel " pour le grand désespoir de mon interprète et les moqueries de la délégation française ! J'aurais mieux fait de partir sur le "Don paisible" et Cholokhov !


Le soir, nous sommes invités au premier anniversaire d'un grand centre commercial "Le Babylon" situé dans une zone commerciale qui n'a rien à envier à notre zone commerciale Nord ! La fête semble offerte par le centre commercial lui-même. Au programme Boney M... déclenchant l'enthousiasme des quadras des différentes délégations...  


Assez fou de voir  des milliers de russes danser à la gloire de "Raspoutine"  Dommage que les barnums où nous étions fûssent à 10 mètres des baffles !
Retour à l'hôtel où je m'endors avec les airs de Boney M dans la tête, mais surtout plein d'acouphènes....

samedi 18 septembre 2010

Rostov : 2ème jour : la fête...



La journée est chargée et commence tôt. Elle commence au parc de l'amitié où chacune des villes jumelées offre une statue à la ville de Rostov-sur-le-Don. Aujourd'hui nous inaugurons celle d'Antalya, ville turque. Une magnifique Vénus... Certains nous font remarquer qu'il faudrait que Le Mans s'y mette un jour. Pour le 30ème anniversaire du jumelage l'année prochaine ? Je promets d'en parler à mon Maire.
La parc se tient au mileu d'immeubles où les clims fleurissent à tous les balcons.


La fête est très sympa et nous assistons à un concert de musiques traditionnelles en plein soleil (30°C). Un accordéoniste local nous joue une petite valse musette en l'honneur de la délégation française. Ouf ! Personne ne m'a invité...


Nous sommes ensuite accueillis dans un centre d'expositions des industries de Rostov. Impression bizarre... comme si les stands avaient été spécialement montés pour nous. Beaucoup d'industries agro-alimentaires dans ce centre appartenant au fabricant d'hélicoptères militaires, principale industrie de la ville qui emploie plus de 10 000 personnes.


J'ai des intentions plus pacifiques et je réussis à convaincre un chocolatier de venir à notre marché de Noël.
Repas dans ce centre d'exposition et premier discours où j'avoue au Maire Mikhail Tchernychov que ma venue à Rostov était mon baptême de l'air. Succès assuré et toasts à la vodka en récompense.




Chaque ville jumelée y va de son "petit" discours et de son toast... et il y en a 11 présentes. Mais cette fois, je fais preuve de plus de prudence..

Ce soir, nous rejoignons à pied la place du théâtre avec des milliers de rostoviennes et rostoviens (?) pour assister à la grande fête du 261ème anniversaire. Concert avec une grande vedette russe (qu'elle m'excuse...mais j'ai oublié son nom) devant plus de 60 000 personnes et magnifique feu d'artifice.

vendredi 17 septembre 2010

Arrivée à Rostov...



Rostov-sur-le-Don a invité toutes ses villes jumelées pour les fêtes de la ville. Et nos amis russes ne font pas les choses à moitié  : 13 villes jumelées dont Dortmund, Odessa, Glasgow, Volos, Toronto.  Je représente donc notre ville avec Jean-Paul Couasnon, président de l'Office de Tourisme. Cette journée est donc consacrée aux voyages et aux arrivée des délégations.

Lever tôt (3 heures), arrivée à Roissy à 6 heures, puis premier vol vers Francfort. Escale. Et deuxième vol vers Rostov pour une arrivée vers 15 heures (heure française - 17 heures chez nos amis russes).



L'arrivée est magnifique : les longs méandres du Don et la vue sur l'embouchure sur la mer d'Azov. Le ciel est bleu et il fait chaud. Victor, notre interprète, nous dit que l'automne ne fait que prolonger la canicule qui a frappé la Russie cet été. Les conséquences sont très visibles d'avion : beaucoup de terres semblent grillées.
Un petit repos à l'hôtel (le plaisir de pouvoir s'étaler après avoir été comprimé comme une sardine pendant le vol) et nous voilà dans la première réception avec un adjoint au maire de Rostov et le représentant de l'office de tourisme.



Les premières pistes de travail sont tracées... mais personne n'a trop envie d'approfondir, nous parce que les heures d'avion nous ont marqués, eux, trop soucieux de ne pas manquer l'arrivée d'une délégation (11 attendues !)
Alors arrivent les traditionnels toasts à la vodka : chaque membre de la table se lève et prononce son petit discours à la gloire de la ville du Mans, de Rostov, de l'amitié franco-russe, de son premier voyage en avion, etc.
Une chose est sûre : il vaut mieux être dans les premiers à discourir..

jeudi 16 septembre 2010

Pan sur le bec ?



Un journaliste d'Ouest-France, lundi dernier, stigmatisait l'attitude d'un contrôleur qui lui avait demandé de descendre du tramway dans lequel il était monté avec son vélo. Il est effectivement possible d'y monter « accompagné » à condition que ce ne soit pas une heure de grande affluence.
Cela nous avait valu une interview du directeur de la SETRAM qui re-précisait les modalités :
« Les vélos sont autorisés de 9 h à 11 h 15, de 14 h à 16 h 30 et de 19 h 30 à la fin du service. Règle valable tous les jours, même le week-end. Il ne peut y avoir qu'un vélo par plateforme, soit, au maximum, trois vélos par rame. »
Cet interview était accompagnée d'un billet d'humeur du journaliste qui s'étonnait de la façon  pointilleuse dont la SETRAM faisait respecter son réglement.
Ce midi, je mangeais une pizza chez mes potes Aldo et Gemino. Leur pizzeria fait face à la nouvelle rédaction d'Ouest-France qui vient d'être refaite à neuf rue Gambetta. Et voilà ce que j'y ai vu pendant tout ce temps :


L'immatriculation de la twingo est claire : département 35, ce qui est une caractéristique des véhicules du journal dont le siège social est à Rennes. Les piétons étaient alors obligés de faire un beau détour sur la piste du tram... 
Alors, tu vois, Jérôme, je ne vais pas te faire de reproches parce que je te sais grand cycliste devant l'éternel et qu'il m'arrive souvent de te croiser... mais ne pourrais-tu pas transmettre à tes collègues journalistes  de respecter nos amis communs piétons et d'aller se garer en dehors des trottoirs !
Sans rancune.

mercredi 15 septembre 2010

Visite de quartier aux Ardriers



Reprise des visites de quartier hier mardi avec la visite du quartier des Ardriers. Le quartier est calme et sympa.


Pas trop de problèmes hormis les sempiternels problèmes de stationnement, de vitesse excessive dans certaines rues, bref de petits problèmes qui devraient être assez vite réglés. Nous traversons le parc des Ardriers avec cette vue sur l'éolienne Bollée de la rue de Rouillon.


Certaines de ces éoliennes sont des monuments historiques. Pour tout connaître sur ces éoliennes, cliquez ICI.
Un tour un peu plus long dans la rue Colin Thomas qui a besoin d'un sérieux lifting. Rigolo aussi de voir des habitants d'autres quartiers assister à la réunion finale pour exposer leurs revendications.
Souvent les problèmes sont très très particuliers et nos chers compatriotes pensent que les élus connaissent les 1000 kilomètres de voirie sur le bout des doigts.
Google a réalisé les photos de toutes les rues du Mans facilement accessibles à partir du web. Une connexion internet, un vidéo-projecteur et nous pourrions voir les problèmes évoqués en direct.
En rentrant de la visite, je me dis que ça ne serait pas mal de mettre ce système en place.

lundi 13 septembre 2010

De l'air...



L'abandon de la Présidence du Conseil Général de la Sarthe par Roland du Luart a donné naissance à une lutte fratricide entre deux successeurs potentiels : Jean-Marie Geveaux et Dominique Le Mener, tous deux membres de l'UMP. Et les arguments volent haut ! Il en est même certains qui sont amusants...
Le premier utilisé par Jean-Marie Geveaux : « il faut un président du Conseil Général  qui se consacre à plein temps à sa tâche. » Un coup de pied de l'âne à son adversaire, député de la 5ème circonscription.
Mais Jean-Marie Geveaux oublie un peu vite qu'il fût en même temps député de la deuxième circonscription et vice-président du Conseil général entre 1994 et 1997.
Le second utilisé par Dominique Le Mener : celui du candidat des villes (J.M. Geveaux) et du candidat des champs (D. Le Mener). D. Le Mener cherche à affirmer sa légitimité dans le fait qu'il est important que le Président du Conseil Général soit issu du monde rural pour contre-balancer le poids politique de la ville du Mans.
N'est-ce pas un peu vite oublier, M. Le Mener, que vous étiez conseiller général du canton Le Mans-Est-Campagne entre 1992 et 2004 avant d'être battu par Jean-Luc Fontaine, maire d'Yvré-l'Évêque et que vous vous êtes réfugiés peu glorieusement dans un canton plus sûr pour un candidat de droite, celui de Montmirail ? Alors, comme candidat du monde rural, on peut faire mieux...
En fait, voilà deux candidats qui valsent avec les mandats :
Jean-Marie Geveaux, élu depuis 1992 et qui fût conseiller municipal du Mans, conseiller général, conseiller régional, député, vice-président du Conseil Régional, aujourd'hui membre du Conseil Économique, social et environnemental grâce à M. Fillon après sa défaite eux dernières législatives..
Dominique Le Mener, élu depuis 1989 et qui fut, lui aussi, conseiller municipal, conseiller général, conseiller régional, député, vice-président du Conseil Général, vice-président du Conseil Régional
... peu importe le mandat, pourvu que l'on ait l'ivresse du pouvoir !
Pour qu'une démocratie soit vivante, il faut redorer l'image du politique. Et pour cela, éviter les mandats multiples et les bails électoraux.
À quand des têtes nouvelles ?

samedi 11 septembre 2010

La Maison Verte...



Grand moment hier soir puisque l'assemblée générale des Verts s'est tenue dans le local rénové rue Nationale. Ça sentait encore la peinture toute fraîche et le parquet récemment poncé. 


Les Verts s'étaient rendus propriétaires de ce vieux café. Le bâtiment a été divisé en deux : un local pour les Verts et un logement social. Hier soir, les adhérents étaient heureux de prendre possession des lieux.
Tout sera fini fin septembre pour une inauguration plus officielle !
Assemblée Générale des Verts où nous avons élu notre nouvelle secrétaire départementale Florence Pain. Indiscutable tant Florence a été présente au niveau d'Europe-Écologie  et de la gestion de la rénovation du nouveau local. 


Discussions passionnées aussi  sur le nouveau parti que nous sommes en train de construire avec les nouveaux adhérents d'Europe-Écologie. Plein de jolis discours sur le respect de la parité, du non cumul de mandats, etc. , bref, une bouffée d'air pur avec les fondamentaux des Verts. 
Les élections cantonales, elles aussi, ont été abordées : la position de nos alliés socialistes a été, bien sûr, regrettée... Comment peut-on vouloir l'union pour faire basculer le Conseil Général et, en même temps, adouber ses candidats, ne laissant que des miettes stériles à ses partenaires ? Nous avons tous regretté cette position hégémonique. Si le soir des résultats des futures élections cantonales, le Conseil général n'a pas basculé à gauche, ce ne sera pas aux Verts qu'il faudra le reprocher. Il n'est pas possible d'ignorer de cette façon la troisième force politique du département et la deuxième de gauche. Si le Parti Socialiste s'estime suffisamment fort pour prendre la direction du Département, eh bien... qu'il le prouve et surtout qu'il le fasse !
Mais si ce n'était pas le cas, il ne pourrait s'en prendre qu'à lui-même....

jeudi 9 septembre 2010

Le tour de France au Mans...



Beaucoup de mails me sont parvenus suite aux affiches du Maine-Libre de ce matin qui annoncent  que la ville du Mans serait ville départ d'une étape du tour de France 2011.
 
 

Hormis quelques mails favorables, ces mails protestent plutôt contre la venue du Tour de France dans notre cité. Les raisons sont essentiellement de deux ordres : non au départ d'« un troupeau de drogués » de notre ville et non à la participation de notre collectivité dans une entreprise de com et de pub.
Sur leur premier argument, le récent décès à 50 ans de Laurent Fignon, m'interpelle : n'y aurait-il pas un rapport entre sa mort et l'utilisation de produits dopants ? Faut-il rappeler les disparitions de Jacques Anquetil, Tom Simpson, Marco Pantani, vedettes des Tours de France de ma jeunesse, un peu dans les  mêmes circonstances ? Il n'est pas sûr que le Tour de France soit porteur des valeurs sportives que notre collectivité voudrait transmettre à sa jeunesse.
Faut-il aussi se laisser entrainer dans la politique du sport-spectacle qui génère à travers sa caravane publicitaire des profits insensés ? N'oublions pas que la collectivité devra mettre la main à la poche pour « accueillir » le départ d'une étape : 55 000 €.
Même si la région et le Département apporteront leur obole, la somme restera importante  pour notre collectivité sachant qu'il faudra rajouter des frais inhérents à l'événement surtout dans le domaine logistique (barrières, sécurité, etc.)
Le Mans sera donc peut-être  pour un jour la ville du vélo, si tant est que le départ d'une étape du Tour de France puisse être un vecteur de communication. mais ne vaudrait-il pas mieux donner  à notre cité l'image d'une réelle ville-vélo en affectant cette somme à l'amélioration de la circulation des vélos dans notre agglomération ?

mardi 7 septembre 2010

Énorme...




La manif contre le projet de loi Fillon-Sarkozy-Woerth a bien mobilisé au Mans. J'ai participé à pas mal de manifs au Mans, mais avec autant de participants que celle-là, rarement !
Les syndicats et le gouvernement ont des intérêts différents sur l'évaluation du nombre de manifestants. Le gouvernement, bien sûr, pour minimiser la mobilisation et donner un peu de tonus à ce « pauvre » Woerth pour discuter du projet à l'Assemblée et les syndicats pour affirmer que l'opposition grandit. Aussi, dans ce contexte, la bataille des chiffres est d'une importance extrême.
Mon premier réflexe est donc de me précipiter sur le web pour voir ce que les médias avancent :
• Ouest-France avance 15 000, soit le même nombre que le 24 juin ! Étonnant quand même...  quand une partie de la manif a été détournée pour qu'elle puisse assister aux prises de paroles. Je n'avais jamais vu ça !
• Le Maine-Libre, lui, me semble plus près de la vérité en annonçant 25 000 manifestants. 
• Les syndicats vont jusqu'à 40 000. 
Alors qui croire ?
Je sais que certains journalistes de Ouest-France et du Maine-Libre lisent mon blog. Alors je leur suggère l'idée suivante : les enseignants, un jour, sont passés de l'échelle de notation 0 à 20 à celle A,B, C, D, E. Pourquoi ne pas faire la même chose pour le nombre de manifestants ? À la place de A, ce serait « énorme », pour B « imposante », pour C : « moyenne », etc..
Et je peux même leur suggérer un titre pour leur une de demain : « Énorme manif dans les rues du Mans ».

lundi 6 septembre 2010

Trottoirs partagés : pas si réalisables que ça finalement....


L'autre jour, j'écrivais une note sur le « trottoir partagé » cyclistes-piétons vu à Oxford. J'ai reçu ce mail. Les réponses m'ont semblé tellement pertinentes que j'ai souhaité, avec l'autorisation de l'auteur, les partager avec vous.

« J'ai lu avec attention votre blog.
L'idée du trottoir partagé est évidemment séduisante, mais elle n'est en principe pas applicable en France (bien qu'il en existe dans certaines villes).

En effet, le code de la route précise que les trottoirs sont réservés aux seuls piétons, à l'exception des cyclistes âgés de moins de 8 ans. Dans le cadre de la démarche "code de la rue" nationale, cette règle ne semble pas devoir être modifiée, pour ne pas pénaliser les piétons. D'autre part, le trottoir partagé semble poser des problèmes dans certaines villes étrangères où les vélos et piétons sont nombreux. En Allemagne, notamment, les bandes cyclables ou voies cyclables reviennent à l'honneur. Il est donc peu probable que la législation française change dans le sens que vous indiquez.

Il est certain que cela pose un problème d'aménagement dans certains endroits difficiles où les piétons sont peu nombreux et où on aimerait bien avoir de vrais continuités.
Il y a des astuces et des outils à notre disposition pour être au plus proche de la réglementation :
• en suburbain ou même en ville: la voie verte peu rendre service (modes doux mélangés)

• la voie piétonne (autorisée aux cyclistes à l'allure du pas) est intéressante, mais le code précise désormais qu'une voie piétonne doit être considérée de façade à façade, elle ne peut donc pas être confondue avec un simple trottoir. Séparée de la chaussée, comme avenue H P Klotz, à l'arrière des stations de tramway, c'est jouable.

• la piste cyclable sur trottoir, souvent utilisée, mais peut être parfois un peu abusivement. Il y a actuellement débat au sein des correspondants du club des villes cyclables pour savoir si un trottoir partagé en deux peut être réglementaire. Des jurisprudences semblent dire que non. Dans la plupart des grandes villes, on ne partage donc plus un trottoir avec un simple trait blanc, avec d'un côté les piétons, de l'autre les cyclistes. Les aménageurs continuent de faire des pistes contigües aux trottoirs, mais avec des matériaux différents pour une identification plus forte. (exemple au Mans projet de la rue de Degré,..)

Il n'empêche que dans certains cas, quand le trottoir est large et que les conditions s'y prêtent, il vaut mieux une piste à peine conforme que rien du tout (exemple rue des Platanes actuellement en cours de réfection, avec pistes cyclables sur trottoirs séparées par un simple trait blanc). »

dimanche 5 septembre 2010

Ce n'est pas la braderie de Lille...



Un petit tour en ville ce matin pour me rendre au bric-à-brac de l'avenue Jean Jaurès. Les affiches du Maine-Libre soulignent l'importance de la manifestation d'hier.
Ça fait plaisir et ça mobilise...



Foule de bonne heure déjà au bric-à-brac de Jaurès. Cette braderie est une mine pour les jouets et les livres pour enfants. J'en profite donc pour jouer les papys-cadeaux.
Le succès de ce bric-à-brac ne se dément pas, confirmant l'engouement des mancelles et des manceaux pour ce genre d'événement. Je le disais déjà l'année dernière... Ne serait-ce pas une solution pour relancer une Foire aux oignons en perte de vitesse ?

samedi 4 septembre 2010

Quelle belle manif...



Beaucoup de monde à la manif cet après-midi au Mans : entre 3000 et 3500 personnes ont défilé en plein centre-ville pour protester contre les mesures anti-roms et les déclarations stigmatisant la communauté des gens du voyage. Le peuple de gauche était bien mobilisé, ce qui est rassurant.


Le Maine-Libre annonce dans son édition de demain dimanche  1 500 personnes. je pense très honnêtement que nous étions beaucoup plus... mais nous n'ariverons jamais à éviter cette bataille de chiffres.
Le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy a désigné les roms et les français d'origine étrangère. Et demain ? Cette politique n'est pas supportable car elle est profondément raciste  (n'oublions pas qu'elle est portée par Brice Hortefeux, condamné en justice pour propos racistes) et qu'elle ébranle les valeurs de la République à laquelle je crois.

vendredi 3 septembre 2010

Une idée pas bête...



Blog un peu délaissé ces jours-ci... 
Le retour de Grande Bretagne et la reprise des activités municipales ne m'en ont pas laissé le temps. Le week-end s'annonce aussi bien occupé avec la fête du sport, l'incontournable manifestation contre la politique raciste de Sarkozy demain après-midi à 15 heures à la République (venez nombreux !) et le bric à brac Jean Jaurès dimanche.
En rentrant de Bolton, je me suis arrêté par Oxford, ville universitaire de 30 000 étudiants. Et ce qui est intéressant, c'est que beaucoup d'étudiants se déplacent à vélo...
Il est donc intéressant de voir comment une ville de 150 000 habitants (donc comme la nôtre) s'était adaptée à un tel déferlement de bicyclettes.
Sur tous les nouveaux axes, pas de problème : rien de différent de ce que nous connaissons chez nous : des bandes cyclables avec les mêmes dangers que chez nous avec leur transposition à gauche..
Mais Oxford est une ville historique et dans certains endroits, le traçage de bande est impossible. Alors qu'ont dû faire les étudiants ? Ce que nous faisons tous... emprunter les trottoirs !
Mais c'est là que nos amis britanniques ont des leçons à nous donner. Plutôt de combattre cette infraction (si tant est qu'elle le soit en Grande-Bretagne), ils l'ont récupérée et même instituée : les trottoirs sont ouverts aux cyclistes avec deux types de panneaux :
- le premier qui indique que le trottoir n'est pas large et qu'il faut partager avec les piétons


- le second que le trottoir est large et que donc chacun a son allée, donc chacun chez soi.


Qu'attendons-nous ? Le boulevard Demorieux, point noir pour les cyclistes s'il en est, ne pourrait-il pas être un premier endroit d'expérimentation ?